Le Coeur de Marguerite
de Vassilis Alexakis

critiqué par Veneziano, le 29 juillet 2011
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
Le charme discret de l'adultère insousciante
Le narrateur tombe amoureux d'une femme mariée, avec qui il arrive à partager des pans de vacances, des moments de vie, et s'avère fan d'un auteur suisse qu'il vénère, au point de faire des pieds et des mains pour le rencontrer, lors d'une conférence sur une île grecque. Il finit par lui raconter son trouble, sa situation sentimentale, déjà précaire à la base, qui finit par battre de l'aile. Il faut bien dire qu'il se décrit nostalgique, à qui veut bien l'entendre, des relations sans lendemain de sa jeunesse. Le danger et la lassitude d'une attitude presque désinvolte mettent en péril l'idylle.

Ce roman n'est pas mauvais, sans casser des briques. Le sujet choisi n'a pas un sou d'originalité, le traitement en est honorable et le cadre devient éculé pour l'auteur, celui des Français et Grecs entre leurs deux pays. Il n'y a donc rien de bien nouveau sous le sémillant soleil des Cyclades et les élans et ébats du coeur semblent en tout point pareils à ceux connus sous d'autres cieux et latitudes. Ca se laisse lire, voilà tout.