L'invisible
de Pascal Janovjak

critiqué par Didoumelie, le 27 juillet 2011
( - 51 ans)


La note:  étoiles
Décevante invisibilité

Pour les premières pages, ce roman apparait comme une fable ironique au rythme soutenu, mais ne tient pas ses promesses sur les 2 derniers tiers du livre (!) dans la mesure où le personnage reste extérieur à ce qu'il lui arrive, et son histoire semble être juste un prétexte pour remettre en cause les valeurs de la société.
Le personnage devient même inintéressant au fil des pages...

Trop de descriptions inutiles, pas assez d'explications sur le ressenti du personnage et son vécu psychologique de cette métamorphose.
Je n'ai pas vraiment aimé ce livre, l'écriture y est souvent décousue, et les histoires vécues par le personnage manquent cruellement d'intérêt et la fin n'est pas soignée... pourtant le thème de base m'avait paru original.


Quatrième de couverture :
"Un avocat de 35 ans travaille au Luxembourg pour un gros cabinet. Salaire mirobolant, pas d'amours, pas d'amis. Une femme de ménage qu'il ne voit jamais...
Mal dans sa peau, il se trouve insignifiant au point de se sentir transparent. La veille d'un passage à Paris, il ressent une douleur inexplicable au cou, puis au bras. Dans sa chambre d'hôtel, il constate qu'il est devenu tout à fait invisible.
Cette expérience le délivre de ses angoisse, sa nouvelle impunité lui permet tous les excès."

Un livre donc sans le plaisir de la lecture. Dommage.