Le Prince de la nuit, tome 2 : La lettre de l'inquisiteur
de Yves Swolfs

critiqué par La Fée Clochette, le 1 janvier 2001
(Bruxelles - - ans)


La note:  étoiles
Bonne histoire et beaux dessins
Vincent Rougemont a hérité de ses ancêtres d’un bien bizarre présent : un coffret contenant une histoire invraisemblable en ces années 1930, l’histoire d'un vampire que sa famille a pour tâche de supprimer.
Après avoir douté de la véracité d’une fable si rocambolesque, il se prend à y croire complètement. Sa fiancée, Elise, est d’ailleurs en grand danger et il se doit d'intervenir pour la sauver des griffes du mystérieux Prince de la nuit.
On retourne en arrière dans le temps, vers le XVIe siècle, à l’époque de l’Inquisition, et on retrouve un Aymar de Rougement, moine inquisiteur cruel et complètement obsédé par le vampire qu’il doit détruire à tout prix, par tradition familiale !
Ce tome deux n’a pas la surprise du premier, mais les dessins sont magnifiques et le scénario poursuit son petit bonhomme de chemin, toujours excellent.
SCENARIO TOUJOURS AUSSI PAUVRE... 4 étoiles

Comme pour le premier tome de la série, nous voyageons dans cette suite entre le Moyen Âge, (la date n’est pas précisée dans l’histoire, mais cela se passe aux environs de l’an 1348) et l’année 1933.

Au Moyen Âge, nous suivons le personnage de frère inquisiteur Aymar de Rougemont, comme son prédécesseur, Jehan de Rougemont (le héros du Tome I), et comme tous les ainés mâles de la famille Rougemont, il n’a qu’un but dans la vie, pourchasser et tuer le «Prince de la nuit», le maléfique vampire qui jadis apporta le malheur dans la famille Rougemont…

Parallèlement, nous suivons l’histoire de Vincent Rougement, modeste journaliste parisien, dans les années 1930, et qui a hérité de son grand-père une mystérieuse cassette contenant l’histoire de la famille depuis ses origines, ainsi que celle de la quête qui est la leur… mettre fin aux terribles agissements du «Prince de la nuit»…

Par un heureux hasard, Vincent parvient justement à identifier celui-ci sous les traits d’un grand violoniste virtuose slave qui se fait maintenant appeler, «Maître» Vladimir Kergan, et qui est justement en tournée à Paris à ce moment là…
Paris où plusieurs prostituées sont retrouvées dans les bas fonds de la ville, sauvagement assassinées…

Comme pour le premier Tome de cette série et comme toujours avec Yves et Sophie SWOLFS, les couleurs sont belles et les dessins toujours très réussis, surtout les paysages d’ailleurs…. Encore une fois on voit bien que le Moyen Âge est l’époque préférée de l’auteur! (Ah!.. les dessins de Venise, de ses palais et de ses canaux…).
Mention spéciale aux dessins du visage du personnage du Commisaire Durieux dont la ressemblance avec l’acteur Jean GABIN ne serait etre fourtuite...

Mais comme pour le premier Tome et encore une fois, c’est le scénario, qui pêche… Scénario qui soit dit en passant est un copié-coller parfait du premier épisode... On a d’ailleurs l’impression que l’auteur essaye de faire durer, d’étirer sa série, avec des scènes et des digressions qui n’apportent absolument rien à l’histoire…
Si cette fois ci les personnages principaux (surtout Vincent et sa fiancée Élise d’ailleurs…) ont plus de profondeur psychologique et sont mieux décrits, les personnages secondaires font toujours aussi pâle figure et disparaissent d’ailleurs toujours aussi vite, et toujours de façon aussi tragique d’ailleurs…

Encore une fois on voit aussi trop où va l'histoire, on ne trouve aucun rebondissement, aucune surprise… encore une fois un scénariste comme Yves SWOLFS est capable de beaucoup mieux…

Septularisen - Luxembourg - 56 ans - 15 décembre 2009