Le Diamant du Bouddha
de Kenji Miyazawa

critiqué par Gripari, le 18 juillet 2011
( - 32 ans)


La note:  étoiles
Le diamant de Miyazawa
Ce petit livre renferme onze contes plutôt courts, mais dont chacun a sa sensibilité et sa part de merveilleux. L'auteur nous entraîne dans de rocambolesques aventures, animés de personnages qui le sont tout autant ! Où la Nature se révèle magique, mystérieuse et parfois inquiétante...

"Signaleur, le superbe poteau électrique de la voie principale, et Signalesse, ravissant poteau de signal en bois blanc, s'aiment d'amour tendre. Mais comment s'y prendre quand on a les pieds indéfectiblement ancrés dans le sol et qu'un minable poteau subalterne veut vous dénoncer au chef de gare ? Prier sainte Marie, le Tonnerre, l'Eclair, Georges Stephenson et Edison le Méricain, de vous réunir dans un embrasement de brouillard bleu ? Le toit du hangar a peut-être une autre solution."

"Dans le ciel d'azur, les colibris chantaient à tue-tête, ils volaient en décrivant de grands cercles au dessus des deux enfants et des fleurs de gentiane.
"Je me demande bien pourquoi les gentianes sont tristes..., fit le jeune Prince qui essuyait la sueur de son visage avec le mouchoir qu'il voulait, tout à l'heure, remplir de topazes.
-Vraiment, je ne sais pas !
-Je n'y comprends rien ! Elles qui sont tellement belles ! Tiens, regarde par ici, cette Parnassie est comme un arc-en-ciel. On dirait qu'une succession d'arcs-en-ciel jaillit de la fleur ! Ah oui, c'est parce qu'à l'intérieur de la fleur, il y a une goutte de rosée en diamant !"