Une lueur de paradis
de John O'Hara

critiqué par Aliénor, le 4 juillet 2011
( - 56 ans)


La note:  étoiles
Scénario plutôt que roman
James aime Peggy et veut l’épouser, mais elle n’est pas certaine de l’aimer à ce point là. C’est pour cela qu’elle fréquente également Herbert, bien plus rassurant que James qui ne pense qu’à dépenser son argent et courir les fêtes du tout Hollywood.
Il est scénariste, elle est libraire, et cette histoire se déroule sur fond d’alcool, de jazz et d’insouciance. Jusqu’au retour du père de Peggy, qui revient après des années d’absence et semble vouloir s’incruster.

Ce roman est en fait un scénario, fait de dialogues qui ne présentent franchement pas grand intérêt. L’auteur ne prend pas le temps d’installer son intrigue, de la faire lentement basculer de la légèreté à la noirceur. Le retournement annoncé n’intervient que dans les dernières pages, et même si bien sûr on le sent venir, c’est bien trop brutal pour que le lecteur ait la moindre chance de s’intéresser et de s’attacher à cette histoire.
Une vraie déception donc, et une nouvelle fois un avis opposé à ce que j’avais lu dans divers magazines. Seule satisfaction, celle de n’avoir pas perdu trop de temps dans cette lecture très courte.