Les Psychopompes de Klash
de Red Deff

critiqué par Tortulut, le 19 juin 2011
( - 43 ans)


La note:  étoiles
SF légère, un peu trop
C'est mon premier Roland C. Wagner, ici écrit sous le pseudo Red Deff.

Encore une fois, c'est une nouvelle dans Bifrost (partiellement lue car découpée sur plusieurs numéros), qui m'a donné envie de découvrir l'auteur, et particulièrement cette courte saga.
La nouvelle continuait les aventures, tandis que ce livre là les entame.

Il s'agit d'un space opera, à l'échelle très locale quand même, étant donné la taille mini du bouquin.
On est dans le grotesque bien calibré, pas dans le sérieux, du moins dans la forme. Car le fond lui, il dit quelque chose de pas inintéressant, notamment au sujet de la violence, du conflit.

Bon, là où ça pèche, c'est côté intrigue. L'enquête est complètement bidon. Tout s'enchaîne trop facilement, les indices tombent cuits dans la bouche de nos héros. Difficile de percevoir le scénario comme autre chose qu'un prétexte à des situations délirantes.

D'ailleurs je sais maintenant que c'était le but. Faire un livre sans prétention, un véritable exutoire, une pot pourri d'idées, de poncifs du genre, d'ambiances, de délires anatomiques.

Reste un bouquin qui gère bien le mélange de tension et d'humour, je me doute que l'auteur doit valoir le coup dans le récit de longue haleine..

Mais là, à part la réflexion de fond, deux trois situations barrées et quelques dialogues... j'en garderai pas un souvenir impérissable, la faute à une absence de scénario digne de ce nom.