Le château des poisons
de Serge Brussolo

critiqué par Isaluna, le 21 mai 2002
(Bruxelles - 67 ans)


La note:  étoiles
un thriller historique...
Jehan de Montpéril a été fait chevalier sur un champ de bataille mais, pauvre comme Job, se trouve réduit à un travail de routier.
Engagé pour escorter des reliques vers le château d'Oran de Guy qui prépare avec faste son prochain mariage avec une frêle et ravissante jouvencelle, il se trouve mêlé à de dramatiques empoisonnements où beaucoup, à commencer par le moine Donius voient la main du diable et de ses créatures. Tout cela sent le soufre et par voie de conséquence l'exorcisme et le bûcher... Dans un style très évocateur, Brussolo plonge le lecteur dans une atmosphère où règnent en maître les sortilèges et les superstitions en tout genre. (Les descriptions des habitants de la ville confrontés à un empoisonnement général de la nourriture valent le détour!) L'auteur mène le lecteur où il le veut avec un art consommé du suspense, et bien évidemment le coupable n'est jamais celui qu'on croit! Une bonne lecture de détente.
Bien écrit et divertissant 8 étoiles

L'auteur nous propose une histoire prenante dès les premières lignes, empreinte d'une excellente ambiance moyenâgeuse ainsi que d'un style caractéristique de cette époque, et animée par des personnages aux profils intéressants.

L'intrigue réserve de très bons rebondissements et un suspense à la hauteur de l'ensemble. Serge Brussolo nous plonge dans cette époque où les autorités ecclésiastique exerçaient alors un pouvoir sans partage, et tenaient sous leur joug une population fortement influençable et superstitieuse.

Au final l'œuvre se révèle divertissante et nous incite à poursuivre les aventures de Jehan de Montpéril dans "L'armure de vengeance".

Ayor - - 51 ans - 2 avril 2015


Lecture très plaisante 8 étoiles

Deux commentaires sur ce livre, le premier dans la veine "médiévale" que je lis de l'auteur.
Il y a tout d'abord l'intrigue, avec ses rebondissements, et la superposition des interprétations des indices, qui permettent de maintenir le lecteur en haleine. Classique chez Brussolo. J'avoue que cette tendance à multiplier les fausses pistes n'est pas ce que je préfère chez lui. Enfin, l'intrigue tient la route, et Brussolo l'a construite avec sa facilité habituelle.
Et puis il y a la recréation de cet univers médiéval, et ce qui me plaît vraiment dans ce livre. Nous sommes vraiment plongés au coeur de la fin du moyen âge, avec ses croyances, ses intrigues, ses commerçants, ses villages... le vocabulaire est riche et plaisant ; on s'y croirait !

Cecezi - Bourg-en-Bresse - 44 ans - 24 juillet 2011


Pas Mal.... 6 étoiles

Une bonne intrigue, une ambiance moyenâgeuse documentée, un héros attachant mais un peu "facile" au niveau des rebondissements et des ficelles.

Olivier-charly - Lyon - 55 ans - 18 août 2006


Un château mystérieux 9 étoiles

Encore une bien vilaine aventure moyenâgeuse où le coupable est celui que l'on soupçonne le moins... L'intrigue vous tient en haleine jusqu'à la fin. On s'attache à un nouvel personnage : Jehan, le chevalier sans armure. C'est un homme de guerre, qui n'a peur ni de mourir ni de son époque bien cruelle et pleine de naïveté et de superstitions... Un régal...

Kikounette - Nîmes - 52 ans - 18 septembre 2005


Très bon livre 10 étoiles

Ce livre contient énormément de suspense et de doute. Jusqu'à la dernière page du roman on se pose des questions. En effet de multiples crimes seront commis et le nom du meurtrier variera au fil du livre. Il ne sera dévoilé qu'à la fin ! Alors si tu apprécies l'énigme le doute l'angoisse et un peu l'amour alors jettes toi à l'eau pour dévorer ce livre qui est un miracle de la littérature française!

Mimi00 - - 32 ans - 8 avril 2005


Premier d'une (longue ?) série. 9 étoiles

Du pur Brussolo, avec ses anti-héros un peu paumés et des rebondissements à toutes les pages...y compris la dernière ! Le second volume, "L'Armure de Vengeance" est du même tonneau. Je crois qu'il existe aussi un troisième volume ayant pour héros le brave Jehan. A lire pour ceux qui aiment Paul C. Doherty et Ellis Peters

Patman - Paris - 61 ans - 21 mai 2002