L'Épée de vérité, tome 11 : L'ombre d'une inquisitrice
de Terry Goodkind

critiqué par Miss teigne, le 30 juin 2011
( - 42 ans)


La note:  étoiles
Onzième tome : Le der des der ?
La magie disparaît pendant que l’Ordre de Jagang le Juste sème la terreur et la désolation. Kahlan, rendue amnésique par la Chaîne de flammes, est toujours sous le joug de l’Empereur et, même si sa mémoire lui fait défaut, elle reprend espoir grâce à un joueur de Ja’La dh Jin qui n’est autre que Richard. Ce dernier désire vaincre l’inexpugnable équipe de Jagang dans le but de récupérer sa femme mais également dans le but de semer la zizanie entre les troupes de l’Ordre.

Pendant ce temps, Nicci a remis la boîte d’Orden qu’elle avait en sa possession dans le jeu et a désigné Richard pour être le joueur. Celui-ci a un an pour sauver son peuple. Zedd, quant à lui, marche vers Tamarang afin de libérer son petit-fils du sort qui lui a été jeté et qui l’a privé de ses pouvoirs. Mais Six, la puissante voyante inféodée à Jagang, rôde et ne compte pas laisser à Richard et à ses amis, la moindre latitude pour contrer l’Empereur de l’Ordre…

L’Ombre d’une inquisitrice, comme le tome précédent, rétablit les qualités du début du cycle. Trois tomes particulièrement avaient les qualités requises non pas pour stimuler l’intérêt mais bien pour l’émousser. Heureusement, les tomes 10 et 11 (et donc celui qui nous occupe) renouent avec l’action et la constance qui ont fait le succès des premiers tomes. Excepté quelques poncifs et quelques répétitions propres au style de l'auteur, la lecture a en effet été des plus stimulantes.

Voilà aussi la onzième et dernière leçon du sorcier, celle qui ne fut jamais écrite ni prononcée, et avec elle le dernier tome du cycle de l’Epée de vérité. On annonce bien la parution d’un nouveau tome pour juillet 2011 (en langue originale toutefois) intitulé The Omen Machine mais on ignore encore s’il s’agira de la suite des péripéties de Richard et Kahlan ou bien d’une préquelle, comme c’était le cas pour Dette d’Os.

Quoi qu’il en soit, Terry Goodkind laisse une infime porte ouverte pour de nouvelles aventures… Par contre, notons tout de même que si les éditions Bragelonne ont fait des efforts quant à la traduction, ce n'est toutefois pas encore parfait. On trouve encore trop d'erreurs orthographiques et grammaticales !
La magie disparait et l'apathie nous gagne 5 étoiles

Malgré toute ma bonne volonté je n'ai pas retrouvé l'enthousiasme des premiers tomes, on reprend les mêmes défauts et on répète à l'envie que la vie est belle, que l'ordre et son idéologie doivent être écrasés que Richard est le seul à pouvoir donner un avenir au monde alors qu'il ne comprend rien à son présent, certains meurent d'autres vivent, certains souffrent d'autres jouent à la baballe et au milieu de ça Nicci s’émerveille qu'un papillon virevolte s'amusant d'un rayon de soleil, ce qui soit dit en passant est agaçant et mièvre au possible, j'en ai sauté des passages.

Où est passée la rage des débuts, cette cruauté malsaine qui transpirait à chaque page, on se sentait en sécurité au côté des héros, la on n'attend qu'une chose c'est qu'ils se prennent une rouste histoire de les tirer de leur torpeur.

Pourtant on se dit que malgré tout l'auteur a su créer une magie réaliste qui tire sa vérité par une approche mathématique de ses éléments constituants, elle révèle d'ailleurs une fin plausible et bien équilibrée, là n'est donc pas le bémol du roman mais plutôt dans l'accomplissement des personnages, des longueurs dont on aurait pu se passer... on sait depuis pas mal de tomes que l'ordre arrive, qu'il vient, qu il est enfin là et que..... c'est long quand on n'est plus surpris par les évènements et c'est surtout dommage on s'attend à plus aux yeux de ce qu'a démontré l'auteur au cours des premières pages....

Snow - - 47 ans - 28 août 2011