Les joyeuses commères de Windsor
de William Shakespeare

critiqué par Nance, le 30 avril 2011
( - - ans)


La note:  étoiles
Indigeste et vulgaire
Le chevalier John Falstaff, qui apparaissait aussi dans Henry IV, est ici le personnage principal de la pièce. À court d’argent, le gras chevalier courtise deux bourgeoises en espérant en retirer quelques avantages... sauf qu’il est tellement maladroit que ses stratagèmes se retourneront contre lui.

« Falstaff : Oh ! elle parcourait mes dehors avec une attention si avide, que l'appétit de son oeil me brûlait comme un miroir ardent ! Voici une autre lettre pour elle ; elle aussi, elle tient la bourse ; c'est une véritable Guyane, toute or et libéralité. Je serai leur caissier à toutes deux, et elles seront des trésors pour moi. Elles seront mes Indes orientales et occidentales, et je commercerai avec toutes deux. »

J’ai trouvé que la pièce était indigne du célèbre dramaturge, du vaudeville de bas niveau ! Je trouve que ça fait trop bouffon de cour. D’ailleurs, on dit que la pièce aurait été écrite sous pression en 14 jours, à la demande de la reine Élisabeth qui aurait aimé le personnage de Falstaff dans Henry IV.

Bien sûr, il y a plusieurs pièces de Shakespeare que je n’ai pas aimé, voir détesté, mais au moins elles avaient toutes un ou deux passages classiques qui sauvaient la mise... Celle-ci est la pièce que j’ai le moins aimé, je me demande presque si elle aurait survécu si elle n’aurait pas été de William Shakespeare.

Je recommande seulement à ceux qui veulent réellement TOUT lire de William Shakespeare, finir son oeuvre ou ceux qui aime l’humour burlesque au cholestérol élevé. Enfin, j’imagine que je préfèrerais la pièce au théâtre, mais ce n’est pas le genre d’humour qui me rejoint le plus. Pour les comédies de Shakespeare, Le songe d’une nuit d’été est celle que j’apprécie le plus.