Quand une reine du genre policier se la joue chick-lit

Décidément, Hélène et ses quatre meilleures amies ont la poisse. Où qu’elles aillent, les cadavres pleuvent. Dans Cinq filles, trois cadavres mais plus de volant , c’était Charlotte, la psy instable sentimentalement qui avait fait les frais d’une découverte macabre. Cette fois, c’est Hélène, la scientifique au caractère de cochon qui se trouve nez à nez avec la tête de son collègue abhorré. Hélène est une suspecte idéale sauf que les meurtres qui vont suivre ne semblent pas corroborer sa culpabilité.

On connaît davantage Andrea H. Japp pour ses romans policiers parmi lesquels l’excellente tétralogie la Dame sans Terre (les 3 premiers tomes surtout valent la peine). Elle entre ici dans un registre surprenant et on sent tout le plaisir qu’elle a eu à l’écrire. Elle utilise toutes les cordes du genre (parler de ficelles tient de l’euphémisme) en utilisant un humour appuyé et en mettant en scène des personnages caricaturaux : un policier aussi séduisant que bourru, une psy instable, une mère au foyer qui vit une seconde jeunesse ou encore une snob qui entretient un artiste propre-à-rien et vaniteux,…

Evidemment, Les cadavres n’ont pas froid aux yeux n’a rien de sérieux ni rien de renversant. Ce roman chick-lit mâtiné de policier ou vice-versa est idéal pour un moment détente.

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  Les cadavres n'ont pas froid aux yeux [Texte imprimé] Andrea H. Japp

  de Japp, Andrea H.
  Marabout / Girls in the city
  ISBN : 9782501065085 ; 2,98 € ; 09/03/2011 ; 312 p. ; Broché

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