L'Empereur Julien ou le Rêve calciné
de Jacques Benoist-Méchin

critiqué par Chene, le 12 avril 2011
(Tours - 54 ans)


La note:  étoiles
La suite de la série sur le plus long rêve de l'histoire
Dans cette biographie, suite de la série du plus long rêve de l’histoire, Jacques Benoist-Méchin s'intéresse à un empereur romain que l’on connaît peu : Julien dit l'Apostat.
L’Empereur Julien ne régna que 3 ans. De 360 à 363 après JC. Il faut d’abord rappeler que l’Empereur Constantin s’était converti au christianisme en 337, sur son lit de mort. Bien que de son vivant, il suivait la religion solaire qui était une religion romaine. Sa conversion va faire basculer l’empire dans la chrétienté. Lorsque Julien devint Empereur, le christianisme avait fait de grandes avancées. Julien avait été élevé, lui-même, dans le christianisme. Pourtant il s’est opposé à cette nouvelle religion et il a voulu restaurer le culte des anciens dieux romains. Il édicta un édit de liberté religieuse et de tolérance. En 363, il se lance dans une fastidieuse expédition militaire contre les Perses. L’expédition et son échec sont extraordinairement bien racontés.
L’empereur Julien finira transpercé par une lance lors de la bataille décisive avec les Perses. L'arme étant hérissée de tranchants, Julien en tentant de la retirer, se déchira les mains. "Ses trais émaciés, son flanc transpercé, ses mains ensanglantées, il offrait une ressemblance étrange avec le Crucifié"
Il aurait dit ces derniers mots avant de mourir : « tu as vaincu Galiléen » (chrétien).
La construction religieuse et politique de Julien, les moeurs politiques de l'époque sont magnifiquement évoqués.