The Small House at Allington
de Anthony Trollope

critiqué par FranBlan, le 22 mars 2011
(Montréal, Québec - 81 ans)


La note:  étoiles
Plus on le lit...
Plus je lis cet auteur, dont je suis une fan finie, plus j'apprécie la prose de ce formidable écrivain du XIXe siècle...
Et ceci est d'autant plus facile que son oeuvre, comme celles de plusieurs de ses contemporains tels que Balzac, Zola, Dumas, Dickens et autres de cette prolifique période littéraire, est presqu'inépuisable!
Ceci est le cinquième volet des Chroniques de Barsetshire, publié d'abord en feuilleton dans un hebdo de l'époque et en édition complète en 1864.
Je lis ces romans dans l'ordre chronologique de leur parution, mais chacun peut très bien être apprécié indépendamment...
Trollope délaisse encore une fois le milieu ecclésiastique et accorde toute son attention aux prestigieux propriétaires terriens de Barsetshire et de ses environs, plus précisément ceux de la grande et petite maison d'Allington et de leurs habitants, les Dale, qui sont étroitement liés entr'eux, par des liens familiaux.
Fidèle à lui-même, l'auteur insiste sur les différences qui caractérisent les habitudes de vie pastorale des gens vivant à la campagne, leurs moeurs champêtres et conservatrices opposées aux forces exubérantes, modernes, invasives des Londoniens...
Le bucolique tableau du thé servi à l'extérieur sur une pelouse verdoyante parmi les joueurs de croquet, est vivement mis en contraste avec la vie trépidante des gens de la cité...
Plus de cent cinquante ans plus tard, plus que le charme désuet d'un vocabulaire parfois archaïque, d'un ton intimiste des plus séduisant, la modernité et la pertinence du propos m'emballent à chaque fois!
J'aime beaucoup...