L'énigme de la Marie-Galante
de Georges Simenon

critiqué par Catinus, le 5 février 2011
(Liège - 72 ans)


La note:  étoiles
Encore heureux qu'il ait fait beau et que la Marie-Galante soit un beau bateau
Au début de la carrière de Simenon, avant que celui-ci ne crée Maigret, ont paru en revues de courtes nouvelles où intervenait un policier nommé G7. Il ne signait encore de son vrai nom mais bien « Georges Sim « . Ce livre fait partie de ces grandes nouvelles. On retrouve d’ailleurs déjà, chez G7, les mêmes caractères qu’aura Maigret : un peu ours, aimant se moquer de son monde et travailler en solo.

On découvrira ici que l’habit ne fait pas le moine et que l’on est , parfois, prêt à tout quand les soucis financiers vous tarabusquent les méninges.

« Une courte histoire pour découvrir l’atmosphère, l’humour et les personnages hauts en couleur de Simenon. «

Extrait :

G7 à son assistant :
- une histoire que tu n’aurais pas inventée, hein ! … Tout simplement parce que les romanciers cherchent leurs sujets dans les milieux spéciaux… Quand tu voudras un beau drame, avise une maison bien bourgeoise, à la façade aussi honorable que possible … Entre là-dedans … C’est en vain que tu essayeras de trouver mieux que la réalité.