Murena, tome 7 : Vie des feux de Jean Dufaux (Scénario), Philippe Delaby (Dessin)

Murena, tome 7 : Vie des feux de Jean Dufaux (Scénario), Philippe Delaby (Dessin)

Catégorie(s) : Bande dessinée => Divers

Critiqué par Hexagone, le 11 décembre 2010 (Inscrit le 22 juillet 2006, 53 ans)
La note : 7 étoiles
Moyenne des notes : 9 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (22 897ème position).
Visites : 5 445 

Essoufflement?

Ce tome va certainement diviser les fans de la série. Si les dessins, les décors, les couleurs sont toujours aussi sublimes ( c'est une marque de fabrique à présent), le scénario va pouvoir exaspérer un certain nombre de lecteurs. La vengeance est le pivot de ce volume, un bon nombre de personnes en veulent à Néron et chacun se cherche pour en découdre. Il y a un certain relâchement dans la tension qui pouvait exister avec les précédents albums. J'ignore sur combien de tomes va s'étaler la série. Mais il va falloir que les auteurs trouvent d'autres ficelles que celles du chat et de la souris. Alors, est-ce un mauvais tome. Non bien sûr, intrinsèquement Murena est conçue pour aller loin. Cependant un certain flottement peut laisser croire que les auteurs vont tirer sur l'élastique et c'est cela qui pourrait décevoir les lecteurs. A part cela, une bonne lecture comme d'habitude.

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Les éditions

  • Vie des feux [Texte imprimé] Dufaux [dessins de] Delaby couleurs, Jérémy Petiqueux
    de Delaby, Philippe (Illustrateur) Dufaux, Jean (Scénariste)
    Dargaud
    ISBN : 9782505006862 ; 12,00 € ; 11/11/2009 ; 48 p. ; Album
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Aucun essouflement selon moi

10 étoiles

Critique de Blue Boy (Saint-Denis, Inscrit le 28 janvier 2008, - ans) - 5 octobre 2013

Après un nouveau coup dur pour Murena à la fin de l’épisode précédent, où celui-ci a vu mourir sa bien-aimée Acté, alors qu’il était sur le point de la sauver des Gaulois, sa rage envers Néron va s’en trouver décuplée. Il est frappant d’observer la métamorphose de Lucius depuis son départ de Rome pour la Gaule. Les traits creusés, hirsute, le regard durci, le voici devenu un paria rongé par le désir de vengeance. Néron, quant à lui durement touché par la perte de sa fille de quatre ans, commence à douter. Il va prendre sous son aile le personnage de l’évangélisateur chrétien Pierre (« St Pierre »), croyant trouver en lui une sorte de rédemption. Ce qui ne l’empêchera pas de commettre l’irréparable en violant la vestale Rubria, soupçonnée de cacher Murena, un acte odieux qui provoquera la colère des dieux et l’incendie de Rome par le biais de Murena (mais ça c’est pour le côté fiction, qui ne remet aucunement en cause la vérité historique à laquelle les auteurs se montrent très attachés depuis le début de la série). Dans ce chapitre, la tension est exacerbée par la chaleur caniculaire qui s’est abattu sur Rome, laissant présager la catastrophe imminente…

A noter aussi que la mise en couleur est un peu moins chiadée que pour les deux épisodes précédents, plus proches du premier cycle, ce qui ne remet évidemment pas en cause les énormes qualités de la saga. Peut-être Jérémy Petiqueux a-t-il dû s’adapter aux délais de parution, ce qui peut se comprendre…

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