Vive la récré !...
de François Bertin, Pascal Courault

critiqué par Sandy, le 13 mars 2002
(Bretagne - 46 ans)


La note:  étoiles
Sujet de rédaction : établir une critique ...:-)
Pour qui aime à se plonger dans la nostalgie de son enfance, même si elle n'est pas très loin derrière soi, ce livre est un trésor. Vous souvenez-vous de ce temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître ? Repensez-vous à ces années d'insouciance si lègère où l'on rêvait d'une chose : devenir un grand ! Vous êtes alors comme moi, à mi-chemin entre le monde réel et le monde de la fantaisie ...Ce temps n'est pas si loin pour moi, mais l'abîme qui m'en sépare est déjà trop grand. Bien, vous n'y pensez jamais !! Vous êtes donc réellement devenu un adulte ! Un vrai ! Et puis vous n'aimiez peut être pas l'école ! Quoi qu'il en soit, voilà LE livre qui vous réconciliera avec elle.
Dès la première page, le ton est donné : on se retrouve face à une double feuille blanche à carreaux, avec ces interlignes si pointilleux, une feuille vierge que nous peinions parfois à noircir pendant les compos...Alors vite, pour évacuer ce souvenir, on tourne la page, on entre dans le livre, notre sac nous attend, avec ses livres, son plumier et son ardoise ; notre goûter doit même être dans la besace qui est à côté ! Et l'on sait où l'on va, le chemin est tracé... Mais avant la récré, il faudra passer par un peu d'histoire, l'histoire de l'Ecole, avec des dates bien sûr ! Mais le plaisir d'apprendre se fera bien vite voler la vedette par toutes ses photos qui réveilleront notre nostalgie. On voyage surtout à la fin du 19e et dans la première partie du 20e siècle. On partage la vie quotidienne des écoliers au travers de ce que leur inculquait l'école : hygiène, leçons de morale ...
La petite école de village renaît ...Avec elle, les bons points, la craie, les cartes de géo et les compas ... Mon école était un peu comme cela, j'ai refermé ce livre du passé nostalgiquement, en me disant que j'ai eu la chance d'avoir pu goûter un peu à cette école, celle qui sentait la craie et qui avait encore du parquet qui craquait sous nos pieds. Ne me manquaient que l'odeur et le souvenir des maronniers de la cour...