Quand la vie l’emporte sur la bêtise humaine !

Ce témoignage n'a pas pour but premier de rappeler les horreurs commises à Ravensbrück par les allemands ; non, c'est un miracle que raconte ce livre !
Cette histoire est une faible lueur dans le noir le plus total. Madeleine est déjà enceinte lorsqu'elle arrive au camp et ça n'en sera que plus dur pour elle. Elle nous dit comment dans de telles conditions, elle mettra tout en oeuvre pour garder l’entant qu’elle porte et comment ses sœurs de souffrances vont l’aider et la soutenir jusqu'à la naissance de sa fille.
Dans un premier temps, rester en vie pour donner la vie importe plus que tout. Ensuite, après la venue au monde de Sylvie, dans un endroit sinistre et peu approprié, c’est la maintenir en vie à tout prix qui prime sur le reste.
Une merveilleuse chaîne de solidarité va se déployer pour sauver la petite Sylvie d'une mort plus que probable... Madeleine explique comment elle va parvenir à nourrir son enfant alors qu'elle est elle-même dans un tel état qu’il lui est impossible de l'allaiter. Cacher les quelques bébés encore en vie mais si faibles qu’ils n’ont plus la force de pleurer devient une priorité… une de plus.
Un seul rêve, celui de sortir de cet enfer vivante avec sa fille dans ses bras... est-il permis ce rêve-là... dans cet endroit ?
Madeleine quittera enfin le camp mais porteuse de la gale et avec la dysenterie, quant à Sylvie... elle est bien mal en point.
Un espoir fou, bien plus qu'un miracle c’est un miracle miraculeux que nous livre ici Madeleine.
Coucher son histoire sur le papier c'est la revivre une deuxième fois, on imagine aisément le supplice que cela représente !

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  J'ai donné la vie dans un camp de la mort [Texte imprimé] Madeleine Aylmer-Roubenne [préf. de Geneviève de Gaulle-Anthonioz]

  de Aylmer-Roubenne, Madeleine Gaulle Anthonioz, Geneviève de (Préfacier)
  J'ai lu / J'ai lu.
  ISBN : 9782290053751 ; 24,13 € ; 01/12/1999 ; 220 p. ; Poche

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