Les tondeuses à gazon
de Stephanie Doyon

critiqué par Aaro-Benjamin G., le 18 novembre 2010
(Montréal - 54 ans)


La note:  étoiles
Bienvenue chez personne
Le premier roman pour adulte de cette écrivain américaine est une chronique de la petite ville de Cedar Hole. Le ‘Hole’ signifiant ‘trou’ étant bien sur utilisé avec sarcasme pour illustrer l’envergure minime de l’endroit. D’ailleurs, le seul événement marquant de la ville est le concours annuel de tondeuses à gazon.

Le récit se concentre essentiellement sur deux personnages. Robert, un garçon intelligent, poli, studieux, attentionné, aimé – bref un gosse parfait – et Francis, le dixième enfant d’une famille pauvre. Étrangement, il y’a très peu d’interrelations entre les deux. Ils sont des piliers pour soutenir les saynètes anecdotiques de deux milieux différents.

Rapidement, l’histoire souffre de l’absence d’une ligne directrice. On passe de l’enfance à l’adolescence, à l’âge adulte des protagonistes en se demandant où tout ça nous mène? L’humour gentillet permet de conserver l’intérêt un moment, mais à la longue il apparaît évident que Doyon se laisse emporté par sa passion de l’écriture. (surtout les dialogues)

Un roman sympathique mais beaucoup trop long.