Les chroniques d'Alvin le Faiseur, tome 5 : Flammes de vie
de Orson Scott Card

critiqué par CC.RIDER, le 1 novembre 2010
( - 66 ans)


La note:  étoiles
De nouveaux personnages apparaissent et relancent l'action
En 1822, à Philadelphie, Alvin s'apprête à partir vers la Nouvelle Angleterre en compagnie du jeune Arthur Stuart, d'En-Vérité Cooper, son avocat anglais, de Mike Fink, un voyou repenti et également de Jean-Jacques Audubon, le célèbre peintre animalier d'origine française. De son côté, Peggy la torche, alias Margaret Smith, mariée et enceinte d'Alvin s'est lancée dans une croisade abolitionniste sans rencontrer de grand succès. Mais quand Alvin et ses compagnons rencontrent Purity Orphelan, une orpheline dont les parents ont été pendus en raison d'une accusation infondée de sorcellerie, c'est au tour d'Alvin de risquer la mort pour de semblables raisons. Les agissements de Calvin, accompagné par Honoré de Balzac tournent également à la catastrophe. Comment nos héros parviendront-ils à surmonter tous ces périls ?
Dans ce cinquième tome, de nouveaux personnages apparaissent (Audubon, Purity, Balzac) et relancent une action qui tourne autour de thèmes déjà abordés : l'esclavage des noirs dans les états du sud et surtout la chasse aux sorcières dont Orson Scott Card dénonce la sottise, l'indignité et l'ineptie absolue. Les chapitres consacrés au procès intenté à Alvin qui tourne en procès du procès sont de petits bijoux d'intelligence et d'humour et justifient à eux seuls la lecture du livre. Le lecteur prend peu à peu conscience que la guerre de Sécession se profile à l'horizon aussi sûrement que la quête d'Alvin arrive à son terme. Alvin va partir à Crystal City. La cité de cristal est en vue.