Cousine Yvette, vous m'avez ennuyé!

Lucien de Parrois a 28 ans, n’a jamais travaillé, habite Paris, mène une vie de joyeux célibataire. Par quels moyens ? A-t-il des parents ? Apparemment non, mais on ne sait pas. On connaît juste une tante qui, désirant qu’il se marie, l’envoie en villégiature chez un riche oncle de Dinan qui a 5 filles dont 4 raisonnables à marier, et une jeunette de 17 ans, Yvette aussi effrontée qu’espiègle.
Dès les première pages, pas besoin d’être futé pour comprendre qu’il se mariera avec celle-ci. Donc, côté suspense, le dossier est clos. Du début à la fin, il ne se passe que des futilités. Ce n'est plus de l'eau de rose, c'est du tilleul!

On nage, - on ne nage plus, on coule ! – dans un océan de platitudes, que les artifices pompeux du langage de l’époque n’arrivent pas à faire digérer, pas plus que les souliers vernis, ombrelles, domestiques, équipages et oisiveté.
Juste un exemple, pour dire : « surtout pas un mot à personne ! » : - Voulez-vous bien considérer tout cela comme étant une confidence que je vous aurais faite en vous priant de la garder pour vous ? en style moderne on gagnerait 50 pages.

Bon, je ne suis pas gentil avec Alphonsine, mais vraiment je n’ai pas aimé les deux livres que j’ai essayé.

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  Cousine Yvette

  de du Veuzit, Max
  Tallandier
  ISBN : SANS000024540 ; 01/01/1935 ; 221 p. ; 18 x 12