Divorce sans consentement mutuel
de Dominique Dutilloy

critiqué par Isabelle Voidey journaliste, le 12 septembre 2010
( - 58 ans)


La note:  étoiles
Coup de coeur grand public
Une réflexion dynamique et pertinente, un focus sans concession sur la société française, livrés aux lecteurs de tous bords politiques, ou aux citoyens ayant divorcé de leurs élus, sur des pages où court une plume facile à lire, remplie de bon sens, pétillante d'humour... Ce troisième ouvrage du journaliste Dominique Dutilloy, spécialiste des questions franco-africaines et de politique intérieure, est incontestablement un coup de coeur de la rentrée, un livre d'actualité à l'aube des élections 2012, en même temps que précurseur.

Résumé présenté par Edilivre
"Dominique Dutilloy nous entraine dans l'histoire d'un divorce sans consentement mutuel entre le peuple français et sa classe politique en établissant un parallèle entre le premier tour du scrutin des Élections présidentielles du 21 avril 2002, le scrutin du second tour des Élections régionales du 27 mars 2004 et lors du Référendum du 29 mai 2005.

Sans être amère ou partisane, son analyse, incisive, voire critique décortique les travers de la classe politique, des syndicats et du peuple, qui font que la France est, pour beaucoup, jugée ingouvernable.

L'auteur va beaucoup plus loin lorsqu'il reproche aux Instituts de sondage de ne pas prendre réellement en compte les bulletins blancs ou nuls, qui sont des suffrages exprimés à part entière. Pour lui, la confusion entre les mots « abstention » et « bulletin blanc ou nul », contribue à fausser complètement l'analyse, puisque cela n'apporte aucun éclairage nouveau quant aux raisons politiques, sociales et économiques des votes blancs ou nuls....

Dominique Dutilloy se demande ce qu'il faut attendre des prochaines échéances électorales, alors que nombreux sont ceux, qui s'inquiétant des nombreuses conséquences de la ratification du Traité de Lisbonne sur l'emploi, l'immigration clandestine, les délinquances financières, la bureaucratie trop envahissante des Eurocrates, la perte de l'identité nationale, ont déjà fait part de leurs craintes lors des Élections Européennes ''2009'' et risquent de faire part, de nouveau, de leurs craintes lors des Élections présidentielles et législatives ''2012''.

Pour conclure, Dominique Dutilloy se demande si le peuple français ne va pas vivre un nouveau « 21 avril 2002 » lors de l'élection présidentielle ''2012''..."

17€ en version papier ou 4,50 € en téléchargement (données Edilivre au 12 09 2010)

Disponible sur
http://edilivre.com/doc/22327/…