Les masques verts du commandeur
de Michel Joiret

critiqué par Ddh, le 15 juillet 2010
(Mouscron - 82 ans)


La note:  étoiles
bandits vertement masqués
Des bandits masqués à la couleur écologique œuvrent pour un mystérieux commandeur.
Michel Joiret est incontournable dans la sphère des écrivains belges francophones. Il a fait publier La littérature belge de langue française. Outre d’autres essais, de nombreux recueils de poèmes complètent sa bibliographie, sans oublier des pièces de théâtre et sa veine policière où l’auteur semble se faire plaisir à lui-même : ses romans policiers sont délicieux et teintés d’humour.
Le bal du rat mort à Ostende se termine par un meurtre. Un autre est perpétré à Bruxelles. Le commissaire Théo Saint-Loup est sur la brèche. Mais d’autres assassinats le laissent pantois, il ne lui reste plus qu’à étaler sa collection de pipes et suçoter sa bouffarde. Une constante : les investigations tournent autour de masques verts comme l’écologie portés par des terroristes aguerris en parfaite condition physique. Une autre constante : le discours écologique porté par autant de convaincus qui diabolisent le mode de vie actuel qui mène à l’anéantissement. Le tout dans une hyperbole qui amuse le lecteur.
Le rythme est soutenu et tient le lecteur en haleine. Comme les chapitres sont courts, il y a toujours quelque chose de nouveau qui se passe.