Le Naufragé des archives
de Luis Mateo Diez

critiqué par Elya, le 28 juin 2010
(Savoie - 34 ans)


La note:  étoiles
Cela partait d'une bonne idée
A la manière de Daniel dans L'ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon, Fermin Bustarga tombe au détour d'une allée poussiéreuse d'un sanctuaire d'archives sur un écrit dont l'auteur est un bien mystérieux personnage ; le roman prend alors forme et sens autour de cette énigme culturelle. Autre point commun avec ce succès littéraire actuel, Luis Mateo Diez est aussi Espagnol.

C'est tout pour les ressemblances, car Le Naufragé des archives est bien loin d'avoir atteint la notoriété mais aussi la qualité d'envoûtement de L'ombre du vent.

On suivra la vie peu trépidante de Fermin qui cherche à découvrir la personnalité et l'oeuvre du poète dont il a découvert le testament. Quête empressée qui le mènera à des rencontres parfois fortuites dans un milieu où la débauche est reine.
Son parcours est avant tout un barathon servi heureusement par une écriture habile et parfois saisissante lorsqu'il s'agit d'aborder des thèmes plus "profonds" comme le désir, le pardon.

Cependant la maitrise littéraire de Luis Mateo Diez ne lui permettra pas de sauver son livre d'un cimetière de livres oubliés, tant l'histoire est plate et sans rebondissement jusqu'à la dernière ligne incluse.