Les oiseaux de verre
de Andrée Laberge

critiqué par Clo7, le 6 février 2002
(Charleroi - 24 ans)


La note:  étoiles
Trois personnages en quête d’amour
Les oiseaux de verre est le premier roman d'Andrée Laberge et on peut sans conteste dire qu'elle a réussi son entrée en littérature. Trois personnages prennent la parole, racontent l’hier et l’aujourd’hui. Il y a d'abord une traductrice dans la trentaine, tourmentée, brisée par la vie, qui collectionne les amants dont elle n’attend que souffrance dans l'abandon. Puis vient l'homme aux yeux gris, musicien de bar, qui la désire à n'importe quel prix. Et finalement l’amie de toujours, psychanalyste alcoolique prête à tout accepter pour elle. Ces trois personnages se croisent, s'aiment, se déchirent sur fond d'amour, d’inceste, de sexe et de mort Un roman sombre et dur, troublant et captivant, violent et d'une grande intensité. Une histoire, des histoires racontées à fleur de peau, écrites avec le souci des détails dans de belles envolées lyriques.