Les témoins de la mariée
de Didier Van Cauwelaert

critiqué par Arclan, le 9 mai 2010
( - 58 ans)


La note:  étoiles
EMOUVANT
Présentation de l'éditeur :
« Nous étions ses meilleurs amis : il nous avait demandé d'être ses témoins. Trois jours avant le mariage, il est mort dans un accident de voiture.
Ce matin, à l'aéroport, nous attendons sa fiancée. Elle arrive de Shanghai, elle n'est au courant de rien et nous, tout ce que nous savons d'elle, c'est son prénom et le numéro de son vol. Qui aurait pu se douter qu'un tel drame redonnerait un sens à notre vie, et nous ferait enfin découvrir le bonheur ? A nos risques et périls... Elle nous bouleverse, nous fascine, nous rend fous, mais cette Chinoise de vingt ans est-elle la femme idéale ou bien la pire des tueuses ? »


Un livre qui se lit d'une traite. On est suspendu à cette histoire racontée tour à tour par les différents personnages jusqu'à une fin inattendue. Un très bon moment de lecture.
Une fantaisie contée tambour battant 8 étoiles

Hermann, Marlène, Jean-Claude et Lucas, quatre copains soudés depuis l’enfance, sont en deuil : ils viennent de perdre leur perle rare, Marc, la tête de ce qui fut leur quintette de l’amitié, victime d’un accident de la route.

Le disparu les avait désignés comme témoins de son mariage imminent et les voici, tous quatre, à l’aéroport, pour accueillir la fiancée chinoise en instance d’atterrissage. Comment vont-ils lui annoncer le drame, comment va-t-elle réagir ?

Deux questions qui démarrent cette incroyable fantaisie qui finit bien, contée tambour battant dans la joie, l’humour et la fraîcheur …

Un roman de quelque 250 pages, et qui se dévore avec beaucoup de bonheur en deux jours à peine !

Ori - Kraainem - 88 ans - 23 mai 2014


Mitigée 4 étoiles

Ce roman est très facile à lire, mais je pense qu'il aurait pu être plus étoffé. On ne croit pas vraiment à l'histoire. Je n'ai pas accroché, c'est un peu trop caricatural.

Flo29 - - 51 ans - 9 janvier 2013


ça sent pas un peu Anna Gavalda ? 6 étoiles

Alors oui, j'ai trouvé "Les témoins de la mariée" agréable comme livre de vacances. C'est gai et il y a un brin de suspense...
Par contre, je dois dire qu'il y a une grosse ressemblance avec "Ensemble, c'est tout" d'Anna Gavalda. Évidemment, le contexte n'est pas le même, mais le côté "un événement change tout et permet à tout le monde d'être heureux et de réaliser ses rêves", c'est quand même du déjà vu et revu.
Sympathique, mais sans plus...

Mithrowen - La Chaux-de-Fonds - 35 ans - 22 août 2012


Roman brind’zingue 6 étoiles

Didier Van Cauwelaert signe toujours des romans à la limite du réel, du plausible. En tous cas, toujours « overdosés » à l’imagination. C’est évidemment encore le cas avec ces « témoins de la mariée ».
Fantaisie et originalité au pouvoir, c’est certain, mais qu’est-ce qui laisse cette impression de vacuité la dernière page tournée ? Van Cauwelaert pêcheur en eaux troubles, pas forcément en eaux profondes ? C’est peut-être ça. Manque de profondeur. Comme au rugby où, pour qu’une attaque puisse se déployer, il faut que intervenants prennent de la profondeur pour autoriser le maximum de variations possibles. Didier Van Cauwelaert joue trop « à hauteur », probablement ! out au moins ici.
Le roman démarre sur les chapeaux de roues – si l’on peut dire puisque le protagoniste qui fédère tous les autres meurt dans un accident de voiture la veille de son mariage. Et tant qu’à faire, il ne s’agit pas de n’importe qui … C’est que Marc est un photographe célèbre et adulé, homme à femmes, qui a surpris ses quatre amis en leur annonçant son mariage avec Yun-Xiang, une beaucoup plus jeune chinoise que lui, qu’il tire littéralement d’une espèce d’esclavage. Les quatre amis promus aux rôles de témoins doivent brutalement gérer la situation. Yun-Xiang arrive en droite ligne de Shanghai. Elle arrive pour se marier avec Marc, ne connait à priori personne et probablement pas le français …
Inutile de préciser que ça ne va pas exactement se dérouler ainsi. Yun-Xiang n’est pas tout à fait la chinoise inculte, naïve et déboussolée à laquelle ils s’attendaient … C’est que c’est Didier Van Cauwelaert qui a créé les personnages ! Autant s’amuser. D’autant qu’il a quelque chose derrière la tête, le Didier Van Cauwelaert ! Après, on peut trouver cela vain, facile … ? Ce n’est pas vain, c’est brillant d’imagination. Ca manque sûrement de profondeur.
Tout bon amateur de rugby le sait : attaquer à plat conduit rarement à planter un essai !

Tistou - - 67 ans - 18 octobre 2011


Mes meilleurs amis 5 étoiles

Dédiée à la mémoire du photographe Jean –Loup Sieff, photographe du monde de la politique et de la mode, une comédie à la française, sans temps mort , dans l’air du temps .

Sur le thème de l’amitié indéfectible, on y trouve, concentré en une semaine, ce qu’il faut d’invraisemblances, d’allusions au sexe, au monde du luxe , à un exotisme de papier glacé , pour sortir certains lecteurs de la morosité ambiante .

Certains aimeront …..

Alma - - - ans - 7 mars 2011


Un mariage cousu de fil blanc 2 étoiles

Marc, photographe célèbre et millionnaire, meurt quelques jours avant son mariage. Il laisse donc à ses amis la responsabilité posthume de s'occuper de son ex-future femme arrivant de Chine.
Vont donc prendre la place du narrateur, à tour de rôle,trois des amis .

Ce sera d'abord Hermann Banyuls, bébé abandonné dans un vignoble, homme à tout faire même à s'occuper des maîtresses de son ami.

Puis c'est Marlène Farina, seule femme du groupe avec une apparente lucidité par rapport à l'étrange Yun Xiang, femme manipulatrice troublante qui prendra la parole.

Le dernier sera Lucas Spardi, ex-journaliste, paraplégique viril, défenseur du Tibet.

S'ajoute à cette galerie Jean-Claude Chagnot, divorcé de Judith, papa de Déborah qu'il appelle « L'aut'salope » et qui tombe amoureux lui aussi de cette jolie chinoise.

De l'arrivée de Yun jusqu'au lieu où devait se tenir la cérémonie , nous assistons à une succession de scènes sans crédibilité aussi bien dans les situations que dans les personnages, certaines se voulant drôles, d'autres étant vulgairement sans intérêt.

Bref, je crois que j'ai suffisamment monté mon déplaisir à lire ce roman, d'un auteur dont j'apprécie la fluidité de l'écriture, mais qui cette fois-ci , m'a vraiment déçue.

Marvic - Normandie - 65 ans - 6 mars 2011


Décevant 5 étoiles

A la grande surprise de ses amis, Marc, grand coureur de jupons devant l’Eternel, leur annonce son mariage imminent avec une jeune Chinoise. Et la veille de l’arrivée de Yun-Xiang, Marc décède dans un accident de voiture. Une lourde tâche s’impose par conséquent à Lucas, Jean-Claude, Marlène et Hermann, celle d’annoncer cette terrible nouvelle à la fiancée. Or, cette dernière va les surprendre à plus d’un titre et combler chacun dans ses manques avec beaucoup de psychologie, voire de calcul. Et l’annonce de se postposer...
Yun va se faire aimer des quatre comparses. C’est comme si Marc l’avait choisie en fonction de ses amis.
Ce livre est décevant, irréaliste, dégoulinant d’érotisme déplacé et pathétique (mais difficile d'expliquer pourquoi sans dévoiler l'intrigue).

Pascale Ew. - - 56 ans - 29 juillet 2010


La fourmi du bonheur 10 étoiles

Clin d'oeil aux coaches de tout poil:
Elle ne pouvait-être que chinoise cette une fourmi du bonheur, au pays des cigales désenchantées. Notre Occident est fatigué, Didier van Cauwelaert cherche l’inspiration outre Tibet. Il emprunte la sagesse des uns, la détermination des autres, ouvre des portes à nos questions. Un livre doit vous hérisser de points d’interrogation a dit Jean Cocteau. La Chine sera-telle une dangereuse Lorelei ou une approche nouvelle qui aide à la recréation, au renouvellement… Le rituel de l’enterrement de papier de Marc ouvre-t-il sur le bonheur de ses amis à qui manquait le courage, l’indépendance d’esprit , l’entreprise… englués dans le confort occidental de l’état providence ? Il ouvre pour la jeune chinoise sur la liberté et la créativité, elle qui esclave vivote dans un atelier de misère et doit se cacher de la police de la pensée. Cette cérémonie très sérieuse mais à la fois drôle pour nous, nous séparede ceux qui nous ont fait naître. Mais comment se faire naître si ce n’est au contact de l’autre ? Seule option, sinon c’est la mort ! Le parler de la fable est succulent : cascades de réflexions humoristiques, jaillissements de fantaisie, images surréalistes, scènes burlesques, atmosphère de mousquetaires, tous pour un, un pour tous, les copains d’abord. La mort est battue par la générosité largement consentie et l’amitié in défectible. Que la chinoise manipule ou non, ce n’est pas cela l’important, l’important c’est le respect mutuel de l’autre… Quatre voix qui se complètent et se confondent dans un ode à la vie….à la résilience. Qu’importe s’il y a un chef d’orchestre choisi par l’incomparable défunt, 'capteur d'âmes au delà des apparences' ! Les cendres légères ont recréé l’espoir … réinventé le bonheur.

Citations:

p108 'L'avantage d'avoir été privé d'enfance, c'est qu'on n'arrête jamais de se rembourser.'

p157 'C'est quand on a tout perdu qu'on se retrouve.'

'C'est quant on croit avoir retrouvé une raison de vivre qu'on risque le plus de se perdre.Mais j'irai jusqu'au bout.'

Deashelle - Tervuren - 15 ans - 18 juillet 2010