Turner et ses peintres : Album de l'exposition
de Guillaume Faroult

critiqué par Veneziano, le 30 avril 2010
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
Des interactions vives et fortes
Turner s'est donc inspiré de Rembrandt, de Le Lorrain, de Poussin et de Pierre-Henri de Valenciennes, que j'ai personnellement découvert à cette occasion. Cela permet de comprendre - voire de découvrir, comme pour moi - ses premières époques, assez fortement paysagères, reposantes et répondant à un canon de l'heure, avant de trouver sa touche personnelle, faite de tourbillons et de brumes, qui a inconstestablement apporté quelque chose de neuf dans l'histoire de l'art. Cette époque représente surtout la fin de sa carrière.

De cette très belle exposition, au Grand Palais (vue pour ma part le 24 avril), relative aux influences de Turnet, on apprend donc beaucoup sur la genèse et l'évolution du peintre. Il a même créé une galerie, au bas de chez lui, dont l'une des salles tente de restituer une impression, en regroupant des toiles qui y figuraient.

Ce livret permet de reparcourir succintement ce parcours. Il retrace les éléments biographiques et les cheminements géographiques qui ont mené aux phases successives de son oeuvres.
Le style s'avère didactique, la présentation claire et agréable, même s'il ne s'agit évidemment pas d'un catalogue exhaustif, ce qu'on peut évidemment regretter. Mais l'ouvrage remplit son but, celui de restituer l'essentiel de l'apport de l'exposition, de retrouver de beaux moments muséaux, ou, à défaut, de pouvoir les ressentir à distance.