Indian Creek : Un hiver au coeur des Rocheuses de Pete Fromm

Indian Creek : Un hiver au coeur des Rocheuses de Pete Fromm
( Indian Creek chronicles)

Catégorie(s) : Littérature => Anglophone

Critiqué par Yeaker, le 15 mars 2010 (Blace (69), Inscrit le 10 mars 2010, 50 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 12 avis)
Cote pondérée : 7 étoiles (1 187ème position).
Visites : 6 165 

le récit d'une aventure sublime

Qui n'a jamais rêvé passer six mois seul en hiver dans une montagne isolé? Personne? Ah! Voilà un étudiant qui débarque dans une université bordant les Rocheuses et qui a pour colocataire un passionné de romans d'aventure. La tête farcie de ces romans il se porte candidat quand les gardes forestiers cherchent quelqu'un de toute urgence pour passer l'hiver dans la montagne à surveiller l'éclosion des saumons. C'est alors qu'il réalise n'avoir guère d'expérience mais il est déjà venu le moment d'y aller, de faire bonne figure face au garde forestier qui lui donne les consignes et l'aventure commence : se nourrir, se chauffer et faire face aux animaux sauvages...
Ce livre est un tel succès aux USA que "la passe de l'indien" est visitée par des touristes marchant sur les pas de Pete Fromm.

Connectez vous pour ajouter ce livre dans une liste ou dans votre biblio.

Les éditions

»Enregistrez-vous pour ajouter une édition

Les livres liés

Pas de série ou de livres liés.   Enregistrez-vous pour créer ou modifier une série

Un hiver au coeur des Rocheuses

8 étoiles

Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 67 ans) - 1 mai 2020

Un hiver au cœur des Rocheuses, tout est dit. Indian Creek relate très précisément un hiver passé par Pete Fromm, alors (très) jeune étudiant, au milieu de nulle part, à la frontière de l’Idaho et du Montana, dans les Rocheuses, simplement en charge d’assurer la non-prise en glace d’une nursery d’alevins saumon.

»- Vous vivrez dans une tente de toile rectangulaire au croisement de deux rivières, la Selway River et Indian Creek, m’expliqua-t-il. En plein cœur du parc naturel de Selway-Bitterroot.
Je ne savais pas ce qu’il entendait par « tente rectangulaire », mais je restai silencieux.
- C’est juste après Paradise Guard. Vous voyez où ça se trouve ?
- Non.
- C’est là que mouillent tous les radeaux, dit-il, avant un silence.
- Je n’avais jamais rien mis en rade.
De la mi-octobre à la mi-juin, j’allais être responsable de deux millions et demi d’œufs de saumon implantés dans un bras entre deux rivières. La route la plus proche se trouvait à quarante miles, l’être humain le plus proche à soixante miles. Si j’étais intéressé, précisa-t-il, je n’aurais que deux semaines pour me préparer. »


Des similitudes avec Dans les forêts de Sibérie, de Sylvain Tesson, il y en a. Beaucoup. Mais pas mal de différences surtout si l’on y regarde bien. D’abord l’antériorité est clairement pour Pete Fromm, Indian Creek a été écrit près de vingt ans avant l’ouvrage de Sylvain Tesson. La géographie ; les Rocheuses nous sont nettement plus familières (et d’abord parce que ce sont les Alpes en plus grand et plus démesuré) que les rives du lac Baïkal, la filmographie et la production littéraire américaine sont passées par là. L’environnement culturel ; Pete Fromm se retrouve certes en milieu isolé mais dans son pays quand Sylvain Tesson est immergé dans une culture étrangère. Le déclenchement de l’acte : celui de Pete Fromm est impulsif, sur un coup de tête et sans mesurer l’ampleur du défi, préparation voisine de zéro. Pour Sylvain Tesson c’est un acte préparé et qui bénéficie de son expérience de voyageur à pied.
Mais pour le reste nous sommes bien dans les deux cas dans la situation d’un homme seul (n’oublions pas quand même le (les) chien) placé au centre d’une nature pas forcément bienveillante à la pire saison qui soit : l’hiver en montagne.
Indian Creek est apparemment le roman qui a établi la carrière littéraire de Pete Fromm. Il est en tout cas visiblement l’acte qui a construit sa vie d’homme et qui a fait sortir la chrysalide du cocon ! C’est avec beaucoup d’émotion qu’il relate cet hiver-là, une douzaine d’années plus tard sur la base des carnets de bord qu’il avait écrit à l’époque.
La lecture est prenante et la beauté des Rocheuses est amplement magnifiée par l’écriture de Pete Fromm. Une rude initiation au cours de laquelle il aurait pu y rester …

Ma cabane dans la montagne.

5 étoiles

Critique de Maranatha (, Inscrit le 17 janvier 2019, 52 ans) - 6 janvier 2020

Cela faisait deux ou trois ans que ce livre était dans ma PAL, je voulais absolument le lire en hiver et puis le temps passait et je me retrouvais au printemps. Je considérais qu'il était trop tard pour le lire.

Cet hiver, ni une ni deux, je mets de côté les autres livres et me lance dans sa lecture.

250 pages au format poche, une histoire de deux ou trois soirées, au chaud, pour lire une aventure dans les montagnes américaines, rêver par procuration à une vie de trappeur, vivant seul dans une tente au coeur d'une prairie jouxtant une rivière avec des livres et un chien.

C'est dans ce genre d'aventure que nous balade Pete Fromm.

Le contrat est simple, 15 minutes de travail par jour, il suffit de surveiller, de l'automne au printemps, une partie de la rivière où se trouve des millions d'oeufs de saumons destiné a rempoissonner la rivière.

Embauché par les Eaux et Forêts locales qui peinaient à trouver un volontaire pour ce genre de boulot, Pete s'y embauche avec joie et goût de l'aventure.

Pensez, 15 minutes de boulot par jour et le reste du temps vivre de chasse, de pêche et de promenade dans la nature, un vrai rêve.

Les aléas d'une vie de solitaire, les élans, les lynx, les cougars, la neige, le grand froid sont au menu.

Effectivement le récit est aventureux et fait rêver sauf que le style manque de souffle.

Tous les ingrédients sont présents mais il manque le style d'un Harrison, d'un London et même d'un Horn pour le côté aventureux.

J'attendais un grand et beau voyage de ce livre, je me suis retrouvé sur une destination assez banale.

Pourtant le livre avait été porté aux nues par France-Inter, Lire, Charlie-Hebdo, le Figaro Magazine.

Comme quoi il ne faut pas toujours faire confiance aux professionnels.

Ceci dit c'est un livre qui se lit bien, qui est agréable et que je ne regrette pas d'avoir lu, simplement il ne m'a pas passionné.

Le ruisseau indien

9 étoiles

Critique de Kostog (, Inscrit le 31 juillet 2018, 51 ans) - 26 août 2019

Le ruisseau indien est un titre peut-être un peu moins propice à la rêverie qu'Indian creek et pourtant, il n'aurait pas dénaturé l'esprit du beau roman d'apprentissage de Pete Fromm.

Les critiques précédentes ont fort bien décrites de quelle façon, l'auteur nous livre les péripéties qui marquent ce long hiver passé en plein coeur de la nature sauvage. Le lecteur est touché par la justesse et la sincérité avec lesquelles Fromm raconte son quotidien, ses changements d'humeur, depuis la terrible angoisse de se retrouver réellement seul alors que les premières neiges tombent bloquant les cols jusqu'à l'inconfort qu'il ressent au printemps lors de la réapparition des nombreux visiteurs qui viennent lui voler son isolement et ce coin de nature à lui seul réservé.

L'auteur est parvenu à rendre ses émotions communicatives, - le lecteur partageant par exemple son profond dépit quand son père et son frère tentent en vain de le rejoindre au moment le plus dur de l'hiver -, à rendre intensément palpable ses mouvements du coeur vis-à-vis des animaux et de la nature comme lors de la chasse au puma où il ne souhaite qu'une chose, c'est que le chasseur rate son tir.

Récit intime, Indian creek est également une lecture prenante, au cours de laquelle le lecteur peut difficilement s'abstraire de chaque chapitre tellement le jeune et fougueux Pete Fromm lui semble proche. Bref, vous l'avez compris, Indian creek contient les meilleurs ingrédients du genre littéraire du « nature writing ».

Extrait:
« Observant les étoiles glacées, je bus mon thé par petites gorgées, sentant la vapeur sur mes joues dans l'air de la nuit noire. Je n'avais rien d'un visiteur, moi. »

La vie dans les bois

6 étoiles

Critique de Heyrike (Eure, Inscrit le 19 septembre 2002, 56 ans) - 11 février 2018

A la suite d'un concours de circonstances fortuites, Pete se retrouve embarqué dans une drôle d'aventure. Il devient le papa poule de deux millions et demi d’œufs de saumon dans une région isolée de l’Idaho. Bercé par les récits épiques des trappeurs des temps anciens, il se sent transporté de joie à l'idée de pouvoir marcher sur leurs traces dans un territoire resté encore sauvage (enfin presque). Porté par un enthousiasme jubilatoire, il débarque dans la forêt sans aucune préparation préalable à la vie dans les bois.

Là il devra tout apprendre sur le tas, à commencer par faire provision de bois de chauffage pour l'hiver, une tâche rude qui va dès le départ le confronter à la réalité du terrain. Dans sa tente encombrée de tout le matériel qu'il a acheté, accompagné par son jeune chien, il savoure par avance les jours et les nuits qu'il va passer ici loin de la civilisation. Ces jours et ces nuits vont être source d’innombrables périodes d'apprentissage, et même au-delà de ses espérances.

Durant ces longs mois, il découvre la beauté fulgurante de la nature qui l'entoure, l'enveloppe, véritable écrin de la vie foisonnante, un havre de paix, un autel où il se recueille chaque jour. Mais tout ne va pas être si simple et si idyllique que cela, aux moments d’exaltations succèdent des moments d'angoisse. Il doit supporter l'humidité permanente, apprendre à chasser et conserver la viande (activité illégale dans la réserve naturelle), éviter d'être piégé par la neige et de mourir de froid, et par-dessus tout tenir tête à la solitude qui l'étreint parfois, juste prix à payer pour être libre. Heureusement il reçoit quelques visites brèves mais réconfortante de la part de copains ou de visiteurs de passage.

Un beau récit d'initiation à la vie et à la nature qui nous renvoie à un mode de vie autrefois nettement plus dur pour les hommes mais en même temps moins dévastateur pour leur environnement. A travers les épisodes de sa vie en solitaire, parfois cocasses parfois difficiles, l'auteur nous fait partager le bonheur de son aventure au cours de laquelle il communie pleinement avec une nature généreuse et toujours source d’émerveillement.

Into the wild

10 étoiles

Critique de Free_s4 (Dans le Sud-Ouest, Inscrit le 18 février 2008, 49 ans) - 17 avril 2017

Une aventure comme je les aime.
Vivre dans la nature.
Une histoire vrai, Pete Fromm alors étudiant, a la proposition de vivre 7 mois d'hiver seul et en pleine nature, pour veiller sur des œufs de saumon.
Si vous aimez Jack London, l’atmosphère Into the wild, foncez vous procurer ce livre.
Un vrai bol d'air pur et un vrai coup de cœur.

Le jeune homme des montagnes

9 étoiles

Critique de BMR & MAM (Paris, Inscrit le 27 avril 2007, 63 ans) - 9 octobre 2013

Dans le même style que Sylvain Tesson, voici Indian Creek, l'histoire de Pete Fromm, un récit autobiographique, une sorte de journal romancé(1).
Tout le monde connait bien les jobs d'été pour étudiants mais on parle beaucoup moins des jobs d'hiver : Pete Fromm n'a pas vingt ans quand on lui propose de passer un hiver en plaine montagne (ah, chic ! revoici le Montana, Missoula et la Lolo Pass !). Les gardes forestiers cherchent un volontaire pour surveiller un alevinage de saumons destinés au repeuplement des rivières. Il faut passer les sept mois d'hiver tout seul là-haut, surveiller le bassin, briser la glace de temps en temps. C'est tout. Désespérément tout.
Bêtement, sur un coup de tête, Pete Fromm accepte, lui qui n'a jamais fait cuire plus qu'un hot-dog, qui n'a jamais coupé de bois et encore moins chassé.
Autant dire que les premières pages sont désopilantes où l'on assiste à l'implantation du jeune apprenti trappeur qui ne connait de la trappe que les quelques livres qu'un pote lui a prêtés ! Les préparatifs du jeune étudiant des villes sont à se plier de rire.
Et tout comme les rangers qui l'accompagnent le premier jour pour son installation, on a bien envie de détourner les yeux :

[...] Lorsqu'ils découvrirent que je n'avais jamais utilisé de tronçonneuse, ils détournèrent carrément le regard. [...] Je crois qu'ils essayaient de ne pas s'attacher à moi, comme des soldats aguerris avec une jeune recrue qui, de toute façon, ne leur survivra pas.

Mais très vite la neige arrive, les derniers chasseurs quittent le coin et Pete Fromm se retrouve seul avec un petit chien, des kilos de haricots, des sacs de riz et ses fameux saumons (enfin au début de l'hiver ce ne sont encore que des œufs de saumons). Au fil de l'eau de l'Indian Creek, le roman de Pete Fromm se révèle bien plus que la simple et amusante histoire d'un apprenti trappeur : on y retrouve le style inimitable, simple et naturel, de ces américains qui se racontent eux-mêmes avec humanité, humour et dérision.
Au fil des premiers mois d'hiver, le jeune Pete Fromm commet bévue sur bévue (voire de sacrés conneries même) et on retrouve donc beaucoup d'humilité (et d'humour et d'auto-dérision on l'a dit) dans le récit de cet apprentissage de la vie solitaire et sauvage.
Comme au cours du séjour russe de Sylvain Tesson, on s'aperçoit que l'on n'est jamais bien seul perdu au milieu de nulle part : nombreuses seront les visites (trappeurs, chasseurs, gardes forestiers) même en plein cœur de l'hiver. Des visites parfois inopportunes et agaçantes, souvent inespérées et enrichissantes.
Et puis bien sûr viendra le printemps et avec le printemps, viendra le dénouement et l'épilogue sur les fameux saumons (on vous laisse découvrir).
Mais ce n'est pas tout : Pete Fromm nous gratifie d'une postface pleine d'émotions et qui vaut à elle seule la lecture du bouquin.

[...] J'étais venu ici pour avoir une histoire à raconter, mais il se passa un certain temps avant que je ne trouve quelque chose à dire.

Dans ces quelques pages de bonus il nous retrace les débuts de sa carrière d'écrivain (on est plié de rire) et le retour des années plus tard sur les lieux de son séjour hivernal, devenu culte.

[...] Le type - un bénévole des Eaux & Forêts - répéta sa question :
- Vous cherchez l'emplacement de la tente de Pete Fromm ?
-----------------------------------
(1) - Pete Fromm a écrit son bouquin en pleine maturité à 35 ans, sur la base des carnets qu'il tenait à jour pendant son séjour d'étudiant en montagne

L'apprentissage d'une vocation !

9 étoiles

Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 58 ans) - 13 octobre 2012

Ecrivain américain né en 1958, Pete Fromm a d'abord été Ranger avant de se consacrer à l'écriture.Il a publié de nombreuses nouvelles saluées par la critique. Son roman " Indian Creek" a rencontré un immense succès aux états-unis.

7 mois de la jeunesse de l'auteur (le narrateur) qui ont révélé son amour profond pour la Nature et l'écriture.
Tout commence par un banal job d'étudiant qui consiste à passer l'hiver dans les montagnes du parc naturel de la Selway Bitterroot, à surveiller des oeufs de saumon.
Tout un hiver à vivre dans une tente de toile au croisement de deux rivières; la Selway et Indian Creek.
Pour seuls compagnons, un transistor et une chienne- moitié husky, moitié berger- l'indispensable Boone.
Un seul pari;vaincre l'ennui et la solitude sous des températures extrêmes.
Mais, une expérience qui va transformer le jeune étudiant novice en un trappeur averti, amoureux de la Nature, de sa fragilité et sa puissance.
De l'exceptionnelle beauté de ce monde lumineux. D'une Faune et d'une flore immensément riches.
Le mouflon des Rocheuses et le pin ponderosa comme symboles.
Une expérience de vie sur le territoire des Indiens Nez Percé.

Un récit teinté d'humour, d'instants de partage avec les chasseurs et Rangers de passage. Une communion avec la Nature et la découverte progressive de l'essentiel.
Ce livre aurait pu s'intituler : "Comment naît une vocation ?".

Un très bon moment de lecture !

Un jeune étudiant à la rencontre de la nature à l'état brut

8 étoiles

Critique de Lejak (Metz, Inscrit le 24 septembre 2007, 49 ans) - 29 janvier 2012

Pete Fromm, alors jeune étudiant en biologie animale à l'université du Montana, se laisse embarquer dans une expédition plutôt inattendue : prendre soin d'oeufs de saumon au coeur des Rocheuses - seul - et en plein hiver.

Il voulait découvrir le "monde sauvage", mais il n'avait pas véritablement conscience de tous les tenants et aboutissants au moment d'accepter ce job de 7 mois. Il abandonne de surcroît son année scolaire, comme ça, sur un coup de tête.

Le voilà embarqué avec les gardes forestiers, au lendemain d'une énième fête de départ, la gueule de bois, sans savoir exactement où il se rend. A ce moment là, une fois seul devant sa tente, le mot solitude rime avec linceul !

Voici le point de départ d'une aventure truculente, où le jeune candide va devoir apprendre, se débrouiller, galérer, pour finalement prendre du plaisir, moments de bonheur communicatifs.
Pete Fromm ne cache pas ses erreurs, et de bonne foi rit de lui même.

Randonner en raquette, grimper en haut d'une montagne, partager la traque du puma avec des chasseurs, mais aussi chasser et conserver la viande, organiser la vie du campement ... voilà tout ce que Pete Fromm nous offre.

Une expérience riche, pleine d'humour et de moments palpitants.
Du bonheur quoi !

Vivifiant

8 étoiles

Critique de Gnome (Paris, Inscrit le 4 décembre 2010, 53 ans) - 5 décembre 2010

Ce livre réveille en nous nos instincts sauvages. La nature y est décrite avec force et justesse. Pete Fromm réussit à nous emmener avec lui dans cette parenthèse animale de sa vie. Un très bon livre.

Magnifique

8 étoiles

Critique de Qgillet (, Inscrit le 15 octobre 2010, 48 ans) - 15 octobre 2010

Une invitation à la solitude des grands espaces (presque) préservés de l'ouest américain

Sauvage

9 étoiles

Critique de TRIA (, Inscrite le 20 avril 2010, 40 ans) - 2 mai 2010

Pete Fromm nous invite à passer 6 mois avec lui dans les montagnes Rocheuses.
Il y découvre, à la fois, la beauté dans les yeux d'un puma, d'un lynx d'un paysage mais aussi le néant laissé par la contemplation du sublime.

Forums: Indian Creek : Un hiver au coeur des Rocheuses

Il n'y a pas encore de discussion autour de "Indian Creek : Un hiver au coeur des Rocheuses".