Sur la musicalité du vide
de Matthieu Gosztola

critiqué par Bovemma, le 19 février 2010
( - 36 ans)


La note:  étoiles
Suite de poésie ininterrompue.
Par poèmes presque toujours brefs, l'auteur fait résonner au fil d'éclats ses émotions ayant trait tout aussi bien au corps de la femme qu'à la présence de la nature.

"Debout dans la cuisine

Elle égrène
Un chapelet de groseilles


Le soleil a heurté ma vie
De cet éblouissement
J'ai retenu ton visage


Tu es belle
Comme une couleur qu'on a omis de vernir


Chaque matin
La veuve emplit deux tasses

Chaque matin
Elle vide le contenu d'une tasse
Dans l'évier"