Le Peuple migrateur de Jean-François Mongibeaux, Jacques Perrin

Le Peuple migrateur de Jean-François Mongibeaux, Jacques Perrin

Catégorie(s) : Arts, loisir, vie pratique => Photographie

Critiqué par Jules, le 31 janvier 2002 (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 79 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 10 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 7 étoiles (2 183ème position).
Visites : 5 049  (depuis Novembre 2007)

Une splendeur à couper le souffle !

Non seulement ce livre est superbe, mais il est également une mine de renseignements sur les oiseaux que, personnellement, je connaissais assez mal.
Certaines photos sont vraiment d’une beauté à couper le souffle. Il y en a qui vont jusqu'à être reproduites d’un seul tenant sur quatre pages !… Les oies des neiges et les cygnes chanteurs sont particulièrement impressionnants de puissance et de beauté. Quant aux grues du Japon, leur finesse et leur élégance sont saisissantes. A la saison des amours, ce sont de véritables ballets qu’elles dansent !…
Saviez-vous qu'un tourne-pierre (petit oiseau des grèves) fait 1.000 km par jour en volant quasiment sans interruption pendant trois jours et trois nuits ? Il fait son trajet qui l'emporte de l’Alaska aux îles Hawaï…
La plupart des oiseaux volent de nuit, car ils ont en tête toute la carte du ciel et ses constellations. Quasiment tout le savoir des oiseaux est inné et c’est leur instinct qui les pousse à partir et leur donne la route. La sterne arctique et l’albatros hurleur parcourent jusqu’à 20.000 km au cours de leurs migrations. Quant au fou de Bassan, il va jusqu’à retrouver chaque année l'emplacement qui l'a vu naître et sa femelle vient l'y rejoindre.
Un vautour a un jour heurté un avion de ligne à 11.000 mètres d'altitude, mais sinon, c'est l'oie à tête barrée qui vole le plus haut. Deux fois par an, elle survole l'Himalaya entre la Chine et l’Inde à plus de 9.000 mètres.
Si, pendant son trajet, le bécasseau maubèche venait à manquer de graisse pour faire son trajet, il peut s'autocannibaliser en volant. Il mangera alors ses propres viscères, comme le foie, ou même ses muscles, mais il lui faut arriver pour se reproduire. Quant aux oies cendrées, elles sont comme moi, elles ne peuvent s'empêcher de passer par Paris en survolant
la Seine et le Pont Neuf.
Ces merveilleux animaux n'ont cependant pas accès à certaines choses essentielles de la vie. Si la grue du Japon séduit son conjoint par un ballet des plus gracieux, si le Macareux moine offre des cadeaux (poissons) pour séduire sa femelle, si dans la famille des estrildidés (oiseaux d’Afrique et du Pacifique) ils vont jusqu’à offrir des fleurs à celles qu’ils convoitent, il n'empêche que la nature a créé ces pauvres bêtes de manière telle que l'accouplement ne puisse durer plus de quelques secondes !… Qu’ont-ils fait au créateur pour avoir mérité un tel sort ?.
Une phrase de La Genèse est citée au tout début du livre, après les préfaces, et elle dit : « Dieu créa tous les oiseaux selon leur espèce, et il vit que cela était bon… » A mon sens, il avait raison, mais il avait quand même oublié quelque chose…
Trêve de plaisanterie, ruez-vous sur ce livre ! Il est tout simplement merveilleux. Quant à moi, je vais aussi me presser d’aller voir ce film.

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Les éditions

  • Le peuple migrateur [Texte imprimé] [présenté par] Jacques Perrin texte de Jean-François Mongibeaux préf. de Jacques Perrin et Jean Dorst photogr.... Mathieu Simonet, Renaud Dengreville, Guillaume Poyet... [et al.]
    de Mongibeaux, Jean-François Perrin, Jacques (Editeur scientifique)
    Seuil
    ISBN : 9782020505666 ; 3,48 € ; 19/03/2002 ; 244 p. ; Relié
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Fantastique!

10 étoiles

Critique de Patman (Paris, Inscrit le 5 septembre 2001, 61 ans) - 1 février 2002

Un superbe ouvrage qui complète un superbe film ! Que ceux qui ne l'ont pas encore vu s'y précipitent...c'est à couper le souffle.

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