Jeremiah, tome 29 : Le petit chat est mort
de Hermann

critiqué par Tommyvercetti, le 2 février 2010
(Clermont-Ferrand - 35 ans)


La note:  étoiles
On the road again
Nous retrouvons ici Jeremiah, accompagné de son pote Kurdy, qui est venu rendre visite, semblerait-il, à son ex-chère et tendre Léna, à son nouveau compagnon, et leur charmant bambin. Kurdy, lui, pendant cette visite, est resté en ville. En effet, sa présence plutôt tapageuse ne semble pas ravir les deux partis. C'est en sirotant sa bière qu'il rencontre, surpris, ce cher Julius ! (dont nous nous souvenons dans l'album "Julius et Roméa", vous savez, ce joueur de biniou qui ne se lave pas.) Celui-ci semble en mal d'amour...
Mais, en ville, l'affaire est tout autre. Une compagnie minière qui traite ses ouvriers comme des esclaves, des autorités corrompues, et un soulèvement qui bourdonne avec un fils de patron qui pourrait bien provoquer des malheurs... Bien évidemment, Nos deux héros vont se retrouvés mêlés à tout ça, et pas pour le meilleur, c'est à craindre...

Ce nouvel album revient un peu sur différents personnages. A certains moments parfois, les deux comparses croisent la route de personnages déjà connus. Cette fois, c'est Léna, qui pose Jeremiah face à son passé, et son choix difficile qui a été celui de vivre libre sa vie qu'il savait ne pouvoir être comme elle le voulait : posée, tranquille. Oui, il est toujours entraîné dans des histoires pas possibles avec Kurdy, mais le regrette-t-il ?
Cette série me fait penser parfois à Thorgal, qui entraîne (entraînait) toujours sa famille dans des emmerdes sans nom pour toujours chercher son petit coin de paradis. Mais là, on ne sait pas vraiment ce qu'ils cherchent tous les deux, si ce n'est la liberté d'aller où leur volonté les porte.
Toujours sur le même fil, cet album ne tranche pas avec les autres tomes. Il nous offre un Jeremiah de plus, mais pas très différent. Jeremiah sait toujours filer des coups dont on ne se relève pas, et Kurdy va toujours droit au but. On est ravit, pas étonné, et pas déçu.