Pour une éthique urbaine
de Maxime-Olivier Moutier

critiqué par Calepin, le 29 janvier 2010
(Québec - 42 ans)


La note:  étoiles
Sombrement pessimiste
Résumé : Suite d'essais littéraires sur différents sujets concernant le domaine humain de la société québécoise.

Mon avis : Une série d'essais avec plus ou moins d'intérêt où baignent le pessimisme et la généralisation à outrance. Comme première phrase, ça reflète le fait que je n'ai pas aimé ce recueil. Dans l'ensemble, ce n'est pas faux, mais ce serait ignorer certains textes fort intéressants et qui auraient eu avantage à aller plus loin. Des textes à saveur de critique sociale réussis, avec des mots qui frappent fort comme l'auteur sait si bien le faire, mais parfois trop trempés dans la généralisation. Oui, la généralisation a son intérêt : accentuer l'effet d'indignation, d'écoeurement, mais à trop pécher par excès, on noie le poisson dans l'eau. Et c'est bien dommage pour les bons textes.

Quant au dernier texte, Tristes vacances, il rendrait suicidaire un fanatique de la compagnie créole, mais il illustre (à l'excès) le portrait global des autres textes : foncièrement pessimistes.