L'enfant des colonels
de Fernando Marías

critiqué par Pascale Ew., le 17 janvier 2010
( - 56 ans)


La note:  étoiles
Trop c'est trop !
Peut-on écrire une critique sans avoir terminé la lecture du roman ? Je choisis de le faire comme j'ai décidé d'arrêter cette lecture perverse. J'ai longtemps hésité à stopper cette lecture, mais trop, c'est trop. A la moitié, j'ai décidé de ne pas subir les horreurs que l'auteur se complaît à décrire, de ne pas être victime consentante de ma curiosité, sous prétexte de vouloir connaître le dénouement, les tenants et aboutissants de l'histoire. Je refuse en effet d'être le jouet de l'auteur, comme les victimes de son personnage principal qui commet les pires atrocités, tortures et autres viols gratuits ressassés à satiété et détaillés dans ce livre.
L'enfant des colonels raconte la vie de Victor Lars, sa recherche de la souffrance pure, gratuite, poussée à l'extrême, qui débute pendant la seconde guerre mondiale et se prolonge dans le pays imaginaire d'Amérique du sud, le Léonito, durant une dictature des colonels qui en rappelle d'autres.
Ce livre me rappelle 'Les bienveillantes' que j'avais également détesté et bu jusqu'à la lie. Plus jamais !