Grâce
de Béatrix Beck

critiqué par Printemps, le 10 janvier 2010
( - 66 ans)


La note:  étoiles
rêve et poésie
Dorothée, son père Hubert et sa mère Elyane, voient leur petit monde bon chic bon genre chamboulé par l'arrivée de Grâce dans leur vie. Qui est Grâce ? C'est bien là tout le mystère. Une incarnation du rêve, d'une vie rêvée autre, plus proche de la féerie de l'enfance avec tous ses possibles ? Une apparition en tous les cas qui modifie les rapports de force, aussi économiques, au sein de la vie bien réglée de ce ménage très bien comme il faut. Une incursion du fantastique, de la sorcellerie paysanne aussi dans le réel bien organisé de la ville. Flavienne, la cuisinière servante, ne connaît pas pour rien la comptine incantatoire de l'oeil vert et de l'oeil bleu qui est un des traits distinctifs de Grâce.
Un petit bijou de rêve. La poésie qui dérange le quotidien et s'en empare.