La conspiration Bosch
de Yves Jégo, Denis Lépée

critiqué par Paquerette01, le 22 décembre 2009
(Chambly - 52 ans)


La note:  étoiles
Trop d'eau de rose tue le triller...
Quatrième de couverture?
« En 1510, au coeur de l'Italie de la Renaissance, une série de massacres est perpétrée dans les abbayes du royaume. Des meurtres terrifiants inspirés, dit-on, par les visions infernales de Jérôme Bosch. Qui se cache derrière ce bain de sang?
Déterminé à connaître la vérité, le Vatican faiT appel à un autre peintre de génie, Léonard de Vinci, pour faire toute la lumière sur cette affaire. Artiste prodige, ce roi de l'intrigue qui règne en maître sur toutes les confréries artistiques de l'Occident commence alors ses recherches.
Témoin involontaire de ces manigances, Gabriela Benci, noble Florentine, se retrouve plongée dans ce tourbillon machiavélique. De Milan à Venise, du royaume de France au palais du Vatican, débute pour elle une enquête aussi dangereuse que fascinante... »

J'ai acheté ce livre car je suis passionnée d'histoire des peintres, et Jérome Bosch me fascine particulièrement car j'ai toujours pensé qu'il avait inventé le surréalisme quatre siècle avant l'heure. Ce roman, sans qu'il soit désagréable, m'a un peu déçue car je trouve le scénario un peu grotesque et peu crédible. Par ailleurs, je ne pense pas qu'il était bien utile de rajouter une une histoire d'amour digne des séries Arlequin pour servir le triller.
Moins "flamboyant" que la Florence des Médicis... 5 étoiles

L'ambiance "Renaissance" s'adapte parfaitement au thriller. Notre imaginaire et nos souvenirs des oeuvres de Dürer, De Vinci, de Raphaël, etc. sont régulièrement ravivés ce qui donne un cadre très agréable à l'histoire... au détriment de l'Histoire ! Si les personnages, les lieux et les faits sont tous justifiés dans les notes en fin de livre, il est assez dérangeant de suivre les péripéties romancées de personnages réels et qui plus est, de figures universelles. Ainsi, le pari d'avoir donné des traits de caractère, des ambitions (pas toujours saines) et parfois des vices (mensonges, manipulation..) à des personnages tels que Bayard, Jules II, de Vinci, Bosch, Henri VIII, Raphaël... et de les ranger des catégories manichéennes (gentil/méchant) a, pour moi, été un total échec. Reste une jolie histoire d'amour (un peu trop fleur bleue par moment) imbriquée dans une histoire bien ficelée.

Callisthene - Cagnes/mer - 37 ans - 12 juin 2014