L'infini et des poussières
de Jacques André Bertrand

critiqué par Lucien, le 1 janvier 2002
( - 68 ans)


La note:  étoiles
Plus de poussières que d'infini
Pas mauvaise, l'idée. Du métier, l'auteur. Pourtant, un livre incomplet.
Joli, le titre. Accrocheur, ce paradoxe : "L'infini et des poussières". Mais l'impression, après la lecture, que les poussières l'emportent sur l'infini. Même si ce sont des poussières d'étoiles. La quatrième : "Samouraï sans armure, ayant perdu tous ses soldats de plomb, souhaiterait converser avec Destinée dans salon de thé avec vue sur la mer..." Un message, un courrier électronique, quelque part sur un site de rencontres; une bouteille à la mer... L'émetteur? Matthias, la quarantaine, "inspecteur du Trésor" qui est toujours passé à côté des montres en or, et qui observe parfois, dans le ciel des nuits d'été, cette constellation dont le nom fait rêver : "la Chevelure de Bérénice". Matthias qui, quand on lui propose de passer le concours d'inspecteur principal, résume ainsi sa philosophie de l'existence : "La vie est un concours permanent. Un concours de circonstances." Le récepteur? Une réceptrice, bien sûr. Marie-Madeleine... aristocrate et pécheresse bien décidée à découvrir le grand amour. L'histoire d'une rencontre sur la toile. Et c'est à peu près tout. Hormis le dénouement à ne pas révéler. Ah si... l'épigraphe d'Oscar Wilde : "Il n'y a que deux tragédies dans la vie : l'une est de ne pas réaliser ses rêves et l'autre de les réaliser..."