Tant que je serai noire
de Maya Angelou

critiqué par Jfp, le 24 octobre 2009
(La Selle en Hermoy (Loiret) - 75 ans)


La note:  étoiles
une femme d'humeur
Chanteuse de jazz, strip-teaseuse (on va plutôt dire danseuse...), militante pour les droits civiques (la grande affaire de sa vie), et enfin écrivaine reconnue, après bien des déboires amoureux et financiers. Le destin chaotique de Maya Angelou nous est conté par elle-même avec humour et tendresse. Son franc-parler, ses coups de gueule, mais aussi un coeur gros comme ça, elle sait nous faire partager tout ça dans ce récit très attachant, traversé par des personnages célèbres, au fil de ses rencontres: Martin Luther King, auprès de qui elle s'est engagée un temps, Malcom X (nettement moins sympathique, mais c'était l'époque...), Billie Holiday (copieusement imbibée mais toujours charmante), et enfin Musumzi Make, l'homme qu'elle a un temps épousé, militant des droits de l'homme lui aussi, mais plutôt tendance apparatchik. Un beau morceau d'histoire contemporaine, savoureusement raconté par une grande dame