Michel-Ange
de Gilles Néret

critiqué par Veneziano, le 25 août 2009
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
Beautés divines
Michel-Ange est tout sauf un caractère facile, agité par la violence de ses passions, de la hiérarchie de ses préférences, pour la sculpture plutôt que pour la peinture, pour le beau et le fort plutôt que pour la joliesse académique. Ses affirmations et les combats qui s'ensuivent lui valent de sévères inimitiés, comme avec Leonard ou le Pape Jules II, son commanditaire, qui lui a demandé l'exécution du plafond de la Chapelle-Sixtine.
Sa peinture reflète ce qu'il fait en sculpture, retrace la force : ses cieux divins sont pleins de beaux coprs, transcendant la foi et permettant, selon lui l'élévation.

Ce petit ouvrage pédagogique permet de comprendre, en quelques pages les tourments et luttes intérieurs du personnage, et comment ils se reflètent dans son oeuvre. Le résultat en est impressionnant. Une telle synthèse permet de se sortir enrichi. Ce paradoxe n'en est pas peu plaisant.