361 (L'assassin de papa) de Donald Westlake

361 (L'assassin de papa) de Donald Westlake
( 361)

Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers

Critiqué par Ciceron, le 14 août 2009 (Toulouse, Inscrit le 21 août 2007, 75 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 6 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 4 étoiles (49 886ème position).
Visites : 3 788 

Chrysler-Cadillac-Oldsmobile-Buick

A la fin de ce livre, on a l’impression d’avoir passé un moment dans une concession automobile. Très enlevé, nerveux, beaucoup de mouvement dans ce polar, dans le genre des films de Siegel et d’Aldrich.

A New-York, deux frangins, Ray 23 ans et Bill 26 ans, se trouvent dans le sillage de l’Organisation après l’assassinat de leur père et de la femme de l’ainé. Papa était un avocat véreux.

Dans ce 3ème roman de Westlake, cru 60, quelques invraisemblances : à peine démobilisé de l’Air Force, Ray devient en une matinée un enquêteur aussi pro, roué et cogneur que Marlowe, et le jour où il sort de taule après 25 ans de placard, un caïd de 65 piges en costard sur mesure ne remarque même pas la Chrysler 2 tons qui longe le trottoir au ralenti. Mais Hitchcock se moquait des “vraissemblants“.

Récit divisé en trois temps. Allegro, pour capter l’attention du lecteur, exposition sèche des faits. Allegro moderato, pause, séminaire maffieux dans une villa pour prise de contrôle du Grand New-York, à ce stade on ne sait toujours pas ce que signifie 361.

Enfin allegro vivace, feu d’artifice final. A nouveau, les images et la tension des films noirs des années 50 défilent, Daves, Kubrick, Melville.

Le bouquin se termine sans aucune explication sur ce titre Rivages/ Thriller, assez tarte.

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"Ta gueule pépère !"

4 étoiles

Critique de Antihuman (Paris, Inscrit le 5 octobre 2011, 40 ans) - 24 octobre 2012

Si le thème du vieux sénile est globalement peu traité - à moins bien sûr qu'il n'y ait un capital - il est certain que celui s'affirmant défenseur des orphelins et des enfants (et aussi de la veuve) échoue comme chacun sait, le plus souvent, en vrai crevard. Or, il y a présent dans ce polar de sombres affaires de famille, comme il se doit mêlées de haine et de jalousie à peine dissimulée, mais également de gentils gorets pour leur part, avec à l'avenant un genre de héros détective privé; ce qui nous sort un peu du traditionnel triangle relationnel du roman, toutefois j'ai songé que le tout n'était pas suffisant pour s'affirmer en tant que pur revenge pulp. Il y manque quelque chose, un je ne sais quoi... A vous de vous faire votre avis.

Bilieux mais un peu fumeux.

Un extrait

"Tout à fait comme le petit épicier de quartier, qui a sa boutique à coté d'un supermarket et préfère végéter plutôt que de fermer et de s'engager dans un prisunic..."

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