Une porte sur l'hiver
de Dean Koontz

critiqué par CC.RIDER, le 2 août 2009
( - 66 ans)


La note:  étoiles
Phénomènes psychiques paranormaux
Dylan a quitté Laura en enlevant leur fille Mélanie alors âgée de trois ans. Et pendant six ans, Laura l’a cherchée sans jamais pouvoir la retrouver jusqu’au jour où les cadavres de Dylan et ceux de trois hommes, tous atrocement déchiquetés, sont découverts dans la villa où le père et la fille se cachaient. Un peu plus tard, Mélanie est retrouvée nue, errant dans les rues dans un état semblable à l’autisme. Les enquêteurs retrouvent un caisson d’isolation sensoriel et une chaise à décharges électriques sur les lieux où Mélanie était séquestrée. Tout porte à croire que le père s’est livré à des expériences de conditionnement du comportement voire de lavage de cerveau, si ce n’est plus, sur la personne de la malheureuse enfant. Qui a commandité tout cela ? Qui peut vouloir la mort de l’enfant ?
Dans ce livre, Dean Koontz nous fait dériver des rivages du thriller classique vers ceux de l’horreur et du fantastique. Toute l’intrigue repose sur les phénomènes psychiques paranormaux, suggestion, manipulations mentales, télékinésie, déplacement extra-corporel, fantômes et autres poltergeist. Le lecteur se doute très vite que la petite Mélanie est médium, ce qui lui permet de deviner assez aisément la suite des évènements. Le suspens et la surprise finale sont un peu éventés et les « pouvoirs » ou phénomènes présentés peu crédibles même si l’on est peu cartésien. Ces défauts mis à part, l’écriture de Koontz est toujours aussi excellente et ce livre se lit sans désemparer tant il est difficile à lâcher…
Bouh j'ai peur 2 étoiles

Il n'y pas à dire, de nos jours les gens qui croient au surnaturel ça existe même dans les grandes cités (ce n'est absolument plus réservé au peuple de la campagne...) et même, on notera que c'est une vraie tendance fashion: c'est pourquoi je serais honnête avec ce nanar qui utilisent les grosses ficelles un peu comme une grande institution rouillée qui se sert de cartes perforées afin de classer ses administrés.

Pauvres bougres flippés en tout cas, car si Koontz est capable du meilleur comme du pire là je ne conseillerais pas sa lecture (d'ailleurs pénible et à la narration très dispersée) ce texte prête surtout à rire qu'autre chose et je ne parle même pas du caisson - à moins, encore une fois, que vous ne pensiez que les fantômes, goules, zombies, sorcières, revenants, ou erreurs fatales de la nature, et autres parasites honteux, etc., existent !

Sérieusement, vous y croyez ?

Antihuman - Paris - 41 ans - 7 février 2014