Le Prince des crapauds
de Michel Mathe

critiqué par Lindy, le 2 août 2009
(Toulouse - 45 ans)


La note:  étoiles
Tant de croyances et si peu de raison
Style très agréable ponctué d'humour et de répliques cinglantes, ce roman est très facile à lire.

Il relate l’histoire de Jules César Vanini personnage haut en couleur qui prétend pouvoir expliquer de façon scientifique beaucoup de manifestations de la nature. En ceci, il réfute le divin et passe pour un impie. Depuis l’inquisition au Parlement toulousain – siégeant face à face, personne n’a d’intérêt à ce que cet italien propage trop ces idées qui pourraient réveiller des consciences raisonnées. Il est important de faire perdurer l’idée de l’existence des sorcières, de diffuser la crainte du diable et de punir les blasphémateurs. La survie des petites affaires de l’Eglise et de la Politique de la ville en dépendent. Un chasseur de sorcières et d’infidèles en tout genre a été dépêché par la Sorbonne à Paris pour débarrasser Toulouse de ce mécréant.

J’ai beaucoup apprécié de lire en « local », j’ai appris pas mal de choses sur la ville dans laquelle je vis. Deux petites déceptions, le suspens qui fait défaut car l’on sait à l’avance par qui sont perpétrés les meurtres ce qui enlève le caractère « policier » qu’aurait pu avoir ce roman et puis, la fin, qui m’a laissée sur ma faim, il m’a manqué un chapitre…