Groënland Manhattan de Chloé Cruchaudet

Groënland Manhattan de Chloé Cruchaudet

Catégorie(s) : Bande dessinée => Adultes , Bande dessinée => Aventures, policiers et thrillers

Critiqué par Bubulle, le 2 mai 2009 (Inscrit le 8 décembre 2007, 44 ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 10 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (3 718ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
Visites : 4 216 

Même pas froid

L'histoire d'une famille du Groenland ramenée à New-York dont seulement un enfant survit après avoir contracté une maladie. C'est l'itinéraire de cet enfant que l'on va suivre. Jusqu'à la fin, on pense que l'auteur a eu une excellente idée de scénario jusqu'à s'apercevoir qu'il s'agit d'une histoire vécue, avec photos à l'appui.

L'histoire est adaptée de manière remarquable, la narration est enlevée, le dessin charmeur (certains sont simplement superbes, on s'arrête dessus et on a envie d'y revenir). C'est écrit avec beaucoup de simplicité, de légèreté, vraiment à mettre dans toutes les mains. Une auteure probablement à suivre...

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Qui se souvient de Minik ?

10 étoiles

Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 68 ans) - 13 août 2009

Nous sommes au Groenland en 1897. L’explorateur américain Robert Peary effectue l’embarquement d’une météorite destinée au muséum de New York. C’est la plus grosse qu’il ait trouvée à ce jour mais Peary est inquiet. Il craint que le musée se lasse de toutes ces météorites qu’il leur rapporte et une idée germe dans son esprit. Et s’il rapportait une famille d’authentiques esquimaux ? Cela provoquerait une réaction sensationnelle de la part des New-yorkais et mousserait sa publicité et sa gloire. Il ramène donc avec lui un jeune esquimau et son père. Mais comme la mère est décédée, Peary décide de prendre également à son bord une famille complète constituée de trois membres dont le père, la mère et une fillette. Les esquimaux acceptent avec enthousiasme le voyage et découvrent la grande ville avec stupeur et fascination. Ils sont hébergés confortablement mais les choses tournent mal alors que la maladie montre le bout de son nez pour leur plus grand malheur.

Très belle et émouvante histoire du choc de deux cultures et de deux mondes tout à fait incompatibles : celui de la grande ville et celui du grand froid. Peary avait de bonnes intentions au départ malgré le fait qu’il se préoccupait avant tout de son prestige personnel. L’idée lui semblait excellente mais ce fut le désastre. Les dessins sont très jolis, souvent magnifiques surtout les paysages groenlandais et l’arrivée à New York. Par contre, ceux illustrant les rêves de Minik sont complètement ratés et déparent l’œuvre. Les couleurs sont douces, un rien délavées et brumeuses. Les dessins sont soignés et dégagent une douceur et une belle tendresse. Le personnage de Minik, le petit esquimau devenu citadin est attachant. Il suscite la compassion et l’empathie.

Une postface de Delphine Deloget, réalisatrice du documentaire intitulé « Qui se souvient de Minik ? » nous apprend que cette histoire est tirée de la réalité, photos à l’appui.

Une histoire tragique comportant un beau message sur les valeurs et les différences entre nations qu’il vaut mieux souvent ne pas mélanger. Je donne cinq étoiles car c’est un travail magnifique.

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  Chloé Cruchaudet 2 Shelton 14 août 2009 @ 04:50

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