Le 47e Samouraï
de Stephen Hunter

critiqué par Tanneguy, le 6 avril 2009
(Paris - 84 ans)


La note:  étoiles
Si vous aimez les films de samouraïs....
Je ne suis pas un spécialiste de la chose, mais l'auteur lui-même avoue avoir puisé son inspiration première dans les innombrables films, plus ou moins réussis, traitant de la question ; et son récit ressemble beaucoup à un scénario.

Bob Lee Swagger, ancien marine, tient beaucoup à rencontrer le fils d'un officier japonais mort à Iwo Jima face à son propre père sergent major héros de cette guerre, et à lui rendre le sabre traditionnel qui a été ramené aux USA comme trophée de guerre.

Un voyage à Tokyo lui permettra de se lier d'amitié avec le fils du capitaine Yano, mais tournera vite au cauchemar : seigneurs de la mafia, entrepreneurs de l'industrie de la pornographie, et surtout maniaques du sabre traditionnel. Beaucoup d'hémoglobine, de considérations sur la tradition japonaise, des actions souvent improbables, mais un récit bien ficelé que le lecteur ne lâche pas. Une "happy end" dans les règles de l'art.

Je ne sais pas pourquoi j'ai lu ce livre après ma déconvenue des "Sept contre Thèbes", mais je ne regrette pas finalement.

A propos le prix Pulitzer a été attribué à Hunter pour ses critiques littéraires, pas pour ses ouvrages...