Das Kapital
de Viken Berberian

critiqué par Théus, le 25 mars 2009
( - 35 ans)


La note:  étoiles
Un livre contemporain assez déroutant
Selon la quatrième de couverture, "Wayne est un trader de Wall Street obsédé par les profits qu'il doit dégager. Connecté en permanence sur les cours du monde, il tente de changer celui de l'Histoire pour augmenter ses gains : pariant sur les situations de crise et la misère humaine, il engage un mystérieux Corse afin de perpétrer des attentats. Exécutant sa mission, le Corse pose sans le savoir une bombe bien plus explosive sur le chemin de Wayne : Alix, une étudiante en architecture marseillaise qui fragilise à tout jamais les convictions du gérant de fonds."
En la lisant, je m'attendais un peu à une sorte de polar avec pour trame un contexte financier très actuel et j'imaginais percer le "mystère" des traders. J'avais tout faux. Ce livre est finalement assez contemplatif, l'action ne démarre réellement qu'à la deuxième moitié du livre et l'histoire ne permet pas tellement de comprendre les activités d'un trader, même si elles sont amplement décrites.
Pourtant, l'histoire remanie l'Histoire avec fougue et hardiesse : "Le lendemain, Gordon Brown, le ministre des Finances, explosa sur les marches polies de la Banque d'Angleterre." Sinon le style est plutôt original, agréable et souvent plein d'humour, et le livre comporte de beaux passages.