L'Arcamonde, tome 2 : L'orgue de quinte de Hervé Picart

L'Arcamonde, tome 2 : L'orgue de quinte de Hervé Picart

Catégorie(s) : Littérature => Francophone , Littérature => Policiers et thrillers

Critiqué par Sahkti, le 19 mars 2009 (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 9 étoiles (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (11 876ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
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Un mystérieux maître-verrier

Séduite par le premier numéro de l'Arcamonde, Le Dé d'Atanas, il me tardait de partir à la découverte du second tome. La Foire du Livre de Bruxelles fut l'occasion de me procurer l'ouvrage mais aussi, et surtout, de faire la connaissance de son auteur, Hervé Picart, homme charmant et mystérieux, à la dédicace latine. Il m'a fait penser, un peu, à son héros, Frans Bogaert, antiquaire malicieux, qui aime cultiver les intrigues.

Nous ne sommes pas en reste dans cette histoire. En vacances à Provins, chez son beau-père Victor Brunel, Bogaert déniche un orgue mystérieux sur une brocante locale, vendu comme étant l'orgue à bouche de Des Esseintes décrit par Karl-Joris Huysmans dans "A Rebours". Bogaert acquiert l'objet tout en sachant qu'il n'est pas du tout ce que le marchand prétend mais autre chose de sans doute plus intriguant. Le voilà parti, assisté par Brunel et sa fidèle assistante Loren, en quête de renseignements et il ne tarde pas à découvrir l'invraisemblable aventure d'un maître verrier du 19e siècle, décapité pour des crimes affreux et propriétaire de l'objet tant convoité. Mystères et rebondissements sont au rendez-vous avec, en fin de volume, une clé supplémentaire dans l'énigme qu'il faudra découvrir à la fin des douze volumes que doit compter la série "L'Arcamonde".

Le personnage de Frans Bogaert est toujours aussi attachant et intéressant; il en va de même pour son beau-père.
L'histoire racontée autour de cet orgue de quinte est tout bonnement extraordinaire. J'ai été captivée par le récit du "cueille-chagrin" et l'extravagance de cette quête de liquides particuliers dont je ne dirai rien de plus, pour ne pas déflorer le mystère.
J'ai pris beaucoup de plaisir à parcourir cette enquête érudite en compagnie des protagonistes et à savourer les rebondissements et autres révélations qui parsèment le récit. L'écriture est toujours aussi agréable à lire, fluide et vivante.
Vivement le troisième tome !

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  L'Arcamonde

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Une alchimie de mythologie bien ficelée

9 étoiles

Critique de Ddh (Mouscron, Inscrit le 16 octobre 2005, 82 ans) - 26 juin 2009

Avec l’orgue, on se voit dans une cathédrale où cet instrument ravit nos oreilles. Quinte ? un prénom antique. Non, tout est faux ! Ici dans ce roman, policier de surcroît, il est de bon ton que l’énigme ne soit résolue dès le titre !
Le brocanteur brugeois Frans Bogaert se retrouve à la foire de Provins, ville médiévale avec un riche passé. Il y fait l’acquisition d’un curieux engin : un orgue à liqueurs du XIXème siècle. Et voilà qu’un mystérieux acheteur lui présente une offre d’achat décuplée qui mérite donc une enquête plus poussée ! Ainsi donc notre Frans Bogaert est à nouveau plongé dans un rôle de détective : quelle énigme ce nouvel ustensile pose-t-il ? L’alchimie et les récits mythologiques lui viennent à son secours ! Il faut ajouter que l’auteur en est friand, en tant que prof de latin et grec… Le lecteur voyage dans le temps, de l’Antiquité au XXIème siècle, en passant par le Moyen Age et le XIXème.
Quel bonheur de lire cet auteur à la plume vive, caustique mais sans méchanceté. Ce policier sans meurtre, quoique…, avec une énigme qui tient en haleine et qui se dévoile au compte-goutte, mérite une bonne place au panthéon des spécialistes du polar.

Un orgue pour récolter de bien mystérieuses liqueurs…

9 étoiles

Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 30 mars 2009

Même sentiment que Sahkti : on se laisse prendre par cette enquête qui nous fait découvrir un nouvel objet mystérieux, un orgue qui livre petit à petit ses secrets à notre Sherlock antiquaire. Nous retrouvons avec plaisir ce personnage rencontré dans une première aventure (« Le dé d’Atanas »), plaisir d’autant plus total que cet opus me semble encore meilleur que le premier. Si Picart continue à aller crescendo, cela nous promet encore de belles pages car on nous annonce pas moins de douze volumes ! Chouette, de quoi se frotter les mains !

Parallèlement à l’enquête proprement dite, Frans Bogaert est assailli de pensées concernant sa femme, disparue sans laisser de trace quelque temps auparavant. Et de me frotter à nouveau les mains : Picart nous mettrait-il l’eau à bouche en prévision d’un épisode de l’Arcamonde consacré à son épouse ? J’espère, j’espère … !

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  Rencontre avec Hervé Picart 1 Sahkti 20 mars 2009 @ 17:26

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