Le petit garçon
de Philippe Labro

critiqué par PA57, le 19 janvier 2009
( - 41 ans)


La note:  étoiles
Un enfant pendant la seconde guerre mondiale
Ce roman raconte l'histoire d'un petit garçon et de sa famille qui vit dans le sud ouest de la France pendant la seconde guerre mondiale. Le père y a emmené sa femme et ses 7 enfants en voyant approcher la guerre, pensant que la région ne sera jamais occupée. L'histoire est vue à travers les yeux de l'enfant, qui ne comprend pas vraiment tout ce qui se passe. Il remarque que leur villa se peuple de personnes parlant allemand, jardiniers ou cuisiniers, bien qu'ils n'aient visiblement aucune connaissance dans ces domaines. Mais, dans son âme d'enfant, il ne cherche pas à comprendre.
La guerre n'est pas du tout présente dans ce roman, à peine quelques allusions y sont faites. La vie du petit garçon est tout à fait normale, avec ses joies, ses peines, ses jeux.
J'ai assez aimé le style et l'histoire. Ce roman montre la vision de la famille de l'auteur et dépeint la Provence.
Evocation d'une enfance pendant la guerre. 5 étoiles

Reproduisant avec les yeux, les oreilles et l’innocence de son enfance, l’auteur évoque l’époque qu’il a vécu pendant la seconde guerre mondiale, essentiellement dans le sud de la France, en zone libre jusque fin 1942. Son père, en aidant ou cachant des juifs et autres personnes craignant les persécutions nazies , était un humaniste et par ailleurs opposé aux préceptes des dirigeants au pouvoir durant cette période sombre.

On ne peut pas dire que le livre aura marqué les mémoires mais il a le mérite de raconter la petite histoire au sein de la grande sans que le lecteur doive se sentir largué par des évocations spécifiques.

Le récit écrit dans un style très correct est cependant peu rythmé, et l’absence totale d’épisode particulièrement frappant empêche de s’emballer. L’auteur a sans doute souhaité se limiter à faire ressentir l’ambiance de l’époque, mais cela empêche de captiver le lecteur.

Cette lecture n’est donc pas une pierre à l’édifice indispensable à la construction de sa culture générale.

Pacmann - Tamise - 59 ans - 23 avril 2017