Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran de Éric-Emmanuel Schmitt

Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran de Éric-Emmanuel Schmitt

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Saint-Germain-des-Prés, le 21 novembre 2001 (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 19 avis)
Cote pondérée : 8 étoiles (477ème position).
Visites : 27 064  (depuis Novembre 2007)

Les fleurs de la sagesse

Quel condensé d'émotions subtiles que ce livre…
Moïse, 11 ans, rencontre Monsieur Ibrahim, l'épicier du coin.
L'amitié qu'ils nouent rapidement prend les traits d’une relation filiale pure.
Et cela tombe bien car le vrai père de Moïse lui réserve une désagréable surprise…
Monsieur Ibrahim est un condensé de sagesse, de tendresse, de compréhension.
Mais ne nous y trompons pas, cette attitude cache nombres de fêlures.
Le style d’Eric-Emmanuel Schmitt est parfait pour le sujet.
Nous avons un jeune garçon criant de vérité, bouleversant, qui transparaît au travers de nombreux dialogues.
Monsieur Ibrahim est tellement accessible que je voudrais qu'il habite mon quartier et faire un brin de causette avec lui.
La philosophie, fort heureusement, ne se cache pas toujours derrière des discours pompeux et alambiqués.
La voici sous son jour le plus transparent, la voici à portée de tous, la voici humaine et tellement chaude.

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Les éditions

  • Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran [Texte imprimé], [Sceaux, Théâtre les Gémaux, décembre 1999] Éric-Emmanuel Schmitt
    de Schmitt, Éric-Emmanuel
    Albin Michel
    ISBN : 9782226126269 ; 12,00 € ; 13/06/2001 ; 84 p. ; Broché
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Un conte moderne

8 étoiles

Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 22 février 2021

Ce très court récit, lu en moins d’une heure, est plus un conte moderne qu’une nouvelle.

L’auteur met en scène Momo, enfant juif élevé par un père absent et dépressif, et Monsieur Ibrahim qui est un vieux monsieur d’origine kurde, turque ou persane. Ces deux personnages, perdus dans leur isolement, vont se rapprocher et vivre une aventure suite à différentes circonstances et aléas de leur existence.

Naviguant entre l’humour et le drame, l’auteur évoque des thèmes comme le racisme, la tolérance, les religions et le bonheur simple.

Ce qui est devenu un classique de lecture scolaire se termine sur une note positive, pleine d’espoir sur la vie.

Poétique

9 étoiles

Critique de Clacla44 (, Inscrite le 4 mars 2011, 35 ans) - 23 mai 2018

J'ai passé un agréable moment de lecture. Le style est simple, les phrases courtes et les mots justes. Derrière cette écriture, des messages profonds sont partagés avec le lecteur. J'ai ressenti des émotions. J'ai accueilli les réflexions que l'auteur voulait transmettre. Un beau récit, avec de nombreux thèmes. Je recommande.

C'est trop chou

9 étoiles

Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 72 ans) - 10 avril 2016

Moïse, dit Momo, est un enfant juif qui habite à Paris, rue Bleue (près de Notre-Dame-de-Lorette) . Il vit avec seulement son père vu que sa mère est partie avec son frère aîné. Momo a un ami : monsieur Ibrahim qui tient une épicerie. Au début, il lui volait des boites de conserve dans son magasin à m’sieur Ibrahim mais plus maintenant. Monsieur Ibrahim, qui est musulman, va apprendre à Momo qui est qui ( et ya du boulot) …

Un court roman, 100 pages ( on dit alors : une longue nouvelle). C’est trop chou comme livre. Celui-ci fait partie d’un cycle qui comprend : Milarepa, Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran, Oscar et la Dame rose, L'Enfant de Noé, Le Sumo qui ne pouvait pas grossir et Les Dix Enfants que madame Ming n'a jamais eus. C'est un cycle de six récits qui traite des religions.


Extraits :


- « Pourquoi est-ce que tu ne souris jamais, Momo ? » Me demanda monsieur Ibrahim.
« Sourire, c’est un truc de gens riches, monsieur Ibrahim. J’ai pas les moyens. »

- Un homme, ça passe sa vie dans seulement deux endroits : soit son lit, soit ses chaussures.

- On était tous amoureux de la fille de la concierge, Myriam, qui, malgré ses treize ans, avait vite compris qu’elle régnait sur trois cents pubères assoiffés. Je me mis à lui faire la cour avec une ardeur de noyé ?

- « - Je ne suis pas arabe, Momo, je suis musulman. »
« - Alors pourquoi on dit que vous êtes l’Arabe de la rue, si vous êtes pas arabe ? »
« - Arabe, Momo, ça veut dire : ouvert de huit heures du matin jusqu’à minuit et même le dimanche, dans l’épicerie.

- Je le regardais savourer sa Suze anis.
« - Je croyais que les musulmans, ça ne buvait pas d’alcool. »
« - Oui, mais moi je suis soufi. »
Le soir, j’ai ouvert le Larousse de mon père. « Soufisme : courant mystique de l’islam, né au VIII è siècle. Opposé au légalisme, il met l’accent sur la religion intérieure. » (…) Et puis les gens du dictionnaire ajoutaient que le soufisme avait été créé par deux mecs anciens, al-Halladj et al- Ghazali, qu’avaient des noms à habiter dans les mansardes au fond de la cour en tous cas rue Bleue.

- Avec monsieur Ibrahim, je me rendais compte que les juifs, les musulmans et même les chrétiens, ils avaient eu plein de grands hommes en commun avant de se taper sur la gueule. Ca ne me regardait pas, mais ça me faisait du bien.

- Lorsque tu veux savoir si tu es dans un endroit riche ou pauvre, tu regardes les poubelles. Si tu vois ni ordures ni poubelles, c’est très riche. Si tu vois des poubelles et pas d’ordures, c’est riche. Si tu vois des ordures à côté des poubelles, c’est ni riche ni pauvre : c’est touristique. Si tu vois les ordures sans les poubelles, c’est pauvre. Et si les gens habitent dans les ordures, c’est très très pauvre.

- « - Ici ça sent le cierge, c’est catholique.
« - Oui, c’est Saint-Antoine. »
« - Là, ça sent l’encens, c’est orthodoxe. »
« - C’est vrai, c’est Sainte-Sophie. »
« - Et là ça sent les pieds, c’est musulman. Non, vraiment là, ça pue trop fort. »
« - Quoi ! Mais c’est la mosquée Bleue ! Un endroit qui sent le corps ce n’est pas assez bien pour toi ? Parce que toi, tes pieds, ils ne sentent jamais ? Un lieu de prière qui sent l’homme, qui est fait pour les hommes, avec des hommes dedans, ça te dégoûte ? Tu as bien des idées de Paris, toi ! Moi, ce parfum de chaussettes, ça me rassure. Je me dis que je ne vaux pas mieux que mon voisin. Je me sens, je nous sens, donc je me sens déjà mieux !

Une émouvante petite comédie

8 étoiles

Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 4 juillet 2015

Par ce roman court, cette quasi-nouvelle, l'auteur nous livre encore un beau message d'humanisme, de manière certes un tantinet naïve, teinté d'ironie et d'eau-de-rose, comme il sait y faire. Cette rencontre est assez belle, et cette lecture agréable à lire. Elle fait réfléchir sur les relations sociales dans notre bon pays, sur le regard à porter sur les différences. Il peut donc être conseillé.

A consommer sans modération

8 étoiles

Critique de Kundalini (, Inscrite le 30 août 2013, 38 ans) - 18 septembre 2014

Simple et perçant, je l'ai lu d'une traite!
L'histoire relate l'affinité grandissant entre un vieux musulman soufi et un jeune juif, et permet à tout un chacun de méditer sur le pouvoir que pourrait avoir une relation humaine sur les barrières bâties par l'incompréhension des religions!
A lire sans hésitation.

Enfant livré à lui-même

6 étoiles

Critique de Saumar (Montréal, Inscrite le 15 août 2009, 90 ans) - 4 mai 2013

La mère abandonne son fils Momo alors qu’il est encore petit. Lorsqu’il atteint douze ans, son père, avocat, juif, le quitte à son tour.

Heureusement, près chez lui, à l’épicerie du coin, travaille monsieur Ibrahim, musulman. Momo se liera d’amitié avec lui. Cet homme sage lui apprend à aimer la vie. « Le sourire rend heureux ». Ils ont des conversations qui rapprochent les religions. Il transmet à notre héros quelques grands principes du Coran pour l’aider à bien vivre moralement et socialement.

Après le suicide de son père, l’épicier adopte Momo. Ils achètent une voiture et font un voyage vers la mer d’origine de Monsieur Ibrahim. Momo se sent comblé. Voilà que M. Ibrahim meurt en ayant un accident, ce qui bouleverse Momo. Il l’accompagne jusqu’à la fin. Il deviendra l’héritier de l’épicerie et du Coran.

Cet homme bon et tolérant apprend beaucoup de choses à Momo : les valeurs spirituelles, l’amour et l’amitié. Ces valeurs lui permettront d’adoucir sa vie et d’être heureux enfin. En revanche M., Ibrahim se plait en compagnie de Momo. Il a réussi à égayer la vie de son père adoptif. Le romancier Éric-Emmanuel Schmitt réussit toujours à créer des situations qui provoquent des réflexions philosophiques.

de la paix et du bonheur

9 étoiles

Critique de Gg de coat canton (, Inscrit le 30 septembre 2009, 83 ans) - 20 juin 2012

Existe-t-il des religions à visage humain ?

Un beau livre!

7 étoiles

Critique de Lalie2548 (, Inscrite le 7 avril 2010, 38 ans) - 7 novembre 2010

Vraiment un livre très agréable à lire avec une belle histoire. on y retrouve des personnages attachants, de bons sentiments et une belle leçon de vie.

C'est simple et un peu court cependant. C'est cela que je regrette un peu sinon c'est un très bon ouvrage.

Tendre mais un peu simple

6 étoiles

Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 50 ans) - 2 octobre 2009

EE Schmitt a fait une fois de plus un livre beau, simple et généreux avec des personnages attachants. Il donne une fois encore une leçon de vie en mettant en valeur la tolérance, l'amitié et l'espérance.
Pourquoi cette reprise inversée de La vie devant soi de R Gary ne m'a-t-elle tout de même pas enthousiasmé ? Parce qu'il s'est laissé aller à un peu trop de facilité, un peu trop de stéréotypes et de bons sentiments dans un ouvrage trop court qui tient plus de la nouvelle que du roman.
Mais il ne faut pas bouder son plaisir, on passe une bonne heure à le lire.

Tolérance et humanisme

10 étoiles

Critique de Le rat des champs (, Inscrit le 12 juillet 2005, 73 ans) - 28 mai 2006

Tistou a raison, ce livre est largement inspiré de "la vie devant soi", et l'auteur le cache si peu qu'il a donné le prénom de Momo à son héros. Rien n'est banal chez cet immense écrivain, et là où d'autres se couvriraient de ridicule ou se feraient traiter de plagiaires, il réussit comme toujours à tiirer brillamment son épingle du jeu.

Monsieur Ibrahim est un sage et un humaniste, un de ceux qui voient le divin en chaque être dont ils croisent la route, et l'empreinte qu'il mettra sur la vie de Momo est indélébile. Là se trouve le plus grand des trésors dont héritera cet enfant peu gâté par la vie.

Ce merveilleux livre a fait l'objet d'un superbe film, avec le grand comédien Omar Sharif dans le rôle principal.

Eric-Emmanuel Schmitt est sans l'ombre d'un doute un des plus grands écrivains de notre époque. Merci à lui pour ce texte de respect et de tolérance au sens le plus noble du terme.

Emile Ajar pas loin

7 étoiles

Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 67 ans) - 12 mars 2006

Qu’Eric-Emmanuel Schmitt n’aille pas nous dire qu’il n’a pas lu « La vie devant soi » d’Emile Ajar alias Romain Gary ! Le thème et les situations sont semblables, jusqu’au prénom du jeune garçon, Momo, héros de l’affaire.
Momo, élevé ( ?) par son père seul, se retrouve rapidement livré à lui-même dans les rues de Paris. Son père, qui ne se souciait guère de lui (ou n’en avait pas la force), disparait. Qu’à cela ne tienne, Momo fera comme si rien ne s’était passé et s’appuiera sur l’amitié de Monsieur Ibrahim, l’épicier arabe de sa rue (attention à la définition de l’épicier arabe, celle de E.M. Schmitt tient compte de l’évolution du petit commerce à Paris !).
Kaléidoscope extrêmement rapide (l’ouvrage est court), comme dans un roman d’Amélie Nothomb, on balaie l’essentiel de la vie de Momo en très peu de pages. L’histoire, comme les personnages, n’est pas banale. Ca commence comme ça :
« A onze ans, j’ai cassé mon cochon et je suis allé voir les putes. »
Et ça dure !
« Et puis, dans les jours qui suivirent, monsieur Ibrahim me donna plein de trucs pour soutirer de l’argent à mon père sans qu’il s’en rende compte : lui servir du vieux pain de la veille ou de l’avant-veille passé dans le four ; ajouter progressivement de la chicorée dans le café ; resservir les sachets de thé ; allonger son beaujolais habituel avec du vin à trois francs et le couronnement, l’idée, la vraie, celle qui montrait que monsieur Ibrahim était expert dans l’art de faire chier le monde, remplacer la terrine campagnarde par des pâtés pour chiens. »
Le thème de l’amour filial est également effleuré, du moins celui de l’amour dû, du simple fait de la filiation. Pas banal le Momo !

Une petite merveille

10 étoiles

Critique de Laudine (, Inscrite le 24 octobre 2005, 44 ans) - 5 février 2006

Un roman plein d'amour et de sagesse. Un vrai remède à la vie. Encore merci !
Ce duo dont a priori tout oppose (l'âge, la religion, le caractère) donne une réelle leçon de charme, de tolérance, de sagesse et de sentiments.
Qui n'a pas rêvé de connaître un jour un Monsieur Ibrahim ? Un homme (ou une femme) qui vous rende la vie plus jolie avec des remèdes simples (mais que l'on a vite fait d'oublier pour une raison ou une autre) : un sourire, un petit mot gentil, un conseil... bref, on se glisse aisément à la place de Momo pour profiter nous aussi egoïstement de la sagesse de Monsieur Ibrahim.
Cette petite merveille m'a reconciliée avec l'auteur. En effet juste avant j'ai lu "Milérépa", mais cette histoire n'a vraiment rien avoir avec "Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran".
A lire absolument !!!!

Un bijou de tendresse et d'émotion

8 étoiles

Critique de Giny (Casablanca, Inscrite le 26 avril 2005, 36 ans) - 30 septembre 2005

Perdu entre les pavés du CDI, un jour de perm' je me suis mise à le lire, pour vaincre l'ennui et le stress. Ce fut une bonne chose.
Ce petit livre, en effet, est un vrai petit guide de sagesse et de légèreté à la fois, combinant l'humour à la gravité, et même à la mort vers la fin du livre. Bien écrit, un thème intéressant, un style à la fois recherché et négligé, les ingrédients qui font de ce livre un petit bijou.
Un seul regret: qu'il soit trop court

LES PUTES

10 étoiles

Critique de Narf (, Inscrite le 4 octobre 2004, 45 ans) - 25 avril 2005

Pourquoi une telle première phrase pour débuter le livre ?

Petit, mais...

8 étoiles

Critique de Nounours (FLEVILLE DVT NANCY, Inscrite le 27 janvier 2005, 58 ans) - 11 mars 2005

Voila un petit livre qui ne paie pas de mine, et qui pourtant nous en apprend sur la tolérance. Une histoire simple, qui ne s'embarrasse pas de détails, un style direct qui va droit au but ! Comme on aimerait qu'il y ait plus de M. Ibrahim autour de nous ! A lire absolument.

Sagesse et simplicité

8 étoiles

Critique de Saint Jean-Baptiste (Ottignies, Inscrit le 23 juillet 2003, 88 ans) - 25 mai 2004

Voilà un petit conte plein de charme et de philosophie, un de plus, serait-on tenté de dire, puisqu'il est de E-E Schmitt. C'est une allégorie du bonheur et de la sagesse : le bonheur et la sagesse c'est tout simplement d'aimer les autres ou à défaut, les respecter sans jamais les juger. Ca paraît si simple ! E-E Schmitt a réussi une petite merveille. Il nous fait rêver et aussi réfléchir : pourquoi ne sommes-nous pas tous des Monsieur Ibrahim et des Moïse-Mohammed ? Le monde serait tellement plus beau ! Est-ce que c'est si difficile d'aimer les autres ou simplement de les respecter et de ne pas les juger ?
E-E Schmitt a aussi l'art de nous bousculer dans nos préjugés : "Dans l'épicerie, vois-tu, Arabe ça veut dire : ouvert de huit heures du matin jusqu'à minuit et même le dimanche". Et : "Etre juif c'est simplement avoir de la mémoire, de la mauvaise mémoire". Ou bien à propos de celui qui passe son temps à lire des livres : "Il était clos dans ses livres comme dans les murs de sa science". Ou encore à propos de livres : "Lorsqu'on veut apprendre quelque chose, on ne prend pas un livre. On parle avec quelqu'un". Il y a aussi des formules qui font mouche : "Les dictionnaires n'expliquent bien que les mots qu'on connaît déjà". Et puis aussi : "Il y a des façons de penser qui sont déjà des maladies". Et on n'en finirait pas de citer des sentences, telles que : "Ce que tu donnes, c'est à toi pour toujours ; ce que tu gardes, c'est perdu à jamais". Et c'est tout l'art de E-E Schmitt de parler très simplement de choses très profondes et de dire des choses toutes simples sans jamais tomber dans le "simpliste".
Tiens ! J'y pense : il y a sur ce site une sympathique Vanessa qui demande désespérément qu'on lui conseille un livre qu'elle pourrait commencer et qu'elle aurait envie de terminer. Eh ! bien, Vanessa, essayez donc ce petit livre, vous devriez y arriver. Et vous n'aurez pas perdu votre temps !

Encore un beau message !

8 étoiles

Critique de Féline (Binche, Inscrite le 27 juin 2002, 45 ans) - 15 mars 2004

Eric-Emmanuel Schmitt a réussi son pari avec sa "Trilogie de l'Invisible" dont celui-ci est le deuxième tome : faire passer un message simple mais efficace de tolérance envers l'autre, cet étranger qui fait peur et dont on se méfie. Dont on a peur car on ne comprend pas, et bien souvent car on ne fait pas l'effort de comprendre, sa culture. Un message important, surtout avec l'actualité!
J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre, plein de sensibilité, d'espoir et d'amour.

Un petit livre à lire

7 étoiles

Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 79 ans) - 3 décembre 2001

J'ai lu ce petit livre avec un grand plaisir et la critique qui en a été faite décrit très bien l'ambiance et la chaleur humaine qui emporte le lecteur au long des pages. Monsieur Ibrahim est l'homme pour lequel il n'y a d'autres barrières que celles érigées par les hommes et les schémas dont ils se bardent comme les villes du moyen-âge derrière leurs murailles. Le Coran ?... Une simple ligne de conduite qui est faite pour s'adapter aux réalités de la vie et des sentiments, pas un livre que l'on brandit comme une menace ou un dogme. Mais voilà, il y a bien peu de Monsieur Ibrahim !... Comme il y a bien peu de Monsieur Dupont (avec "t" ou "d") de par nos rues; véritables chrétiens ou tout simplement "hommes". Tout ce livre coule comme un fleuve tranquille et il vous offre une très bonne heure de lecture. A la différence, pour moi, de Le Coelho qui m'a toujours profondément ennuyé... La façon qu'a Monsieur Ibrahim de prendre la vie correspond tout à fait à celle du personnage d'Alexis Zorba de Nikos Kazantzaki. Un roman au souffle bien plus grand et aux objectifs plus vastes. Cette remarque ne diminue cependant pas les qualitiés de celui-ci qui n'a pas les mêmes prétentions. Son message passe tout à fait et très agréablement ! Pour ceux qui ont aimé, ou aimeront, pensez à lire "Alexis Zorba" de Nikos Kazantzaki !

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