Ne te retourne pas
de James W. Nichol

critiqué par Angelique8244, le 16 décembre 2008
( - 41 ans)


La note:  étoiles
noir c'est noir...
quatrième de couverture :
canada, province de l'Ontario, 1979. Un enfant de trois ans est retrouvé, seul, agrippé à une barrière près de l'autoroute 69.
quinze ans ont passé. L'enfant a grandi, tant bien que mal, entre les services sociaux et les familles d'accueil. il se nomme Walker Devereaux. de sa "vie d'avant", il ne garde aucun souvenir, si ce n'est le visage flou de sa mère, lorsqu'elle lui a conseillé de s'accrocher au grillage. désormais majeur, il a le droit de consulter son dossier, dans lequel il trouve assez d'éléments pour entamer ses recherches : une photo prise au bord d'un lac, la lettre d'une adolescente à sa meilleure amie. il y est question d'un secret. et de Toronto.
muni de ces maigres renseignements, Walker débarque dans la capitale canadienne où il découvre un monde à la fois dur et plein d'humanité, à l'image de Krista, la jeune fille handicapée qui l'accompagne dans sa quête.
au bout du chemin, il y a le visage flou de sa mère. Seulement, plus l'image devient nette, plus le danger se précise. Ne te retourne pas : la vérité est devant toi.

James W. Nichol, dramaturge canadien, signe avec Ne te retourne pas son premier roman, inspiré de la pièce de théâtre qui fut diffusée avec succès sur les ondes de la radio canadienne.

J'ai découvert depuis peu le genre "polar" qui, il est vrai ne m'attirait pas vraiment, vu qu'il me manque un peu de logique, de déduction "policière" pour réussir à ne pas perdre le fil... Mais au diable l'avarice !
Cette quatrième de couverture m'a beaucoup attirée pour plusieurs raisons.
d'abord l'histoire est assez originale. A vrai dire les histoires de disparitions, de liens du sang ponctuées de mystères ont leur place désormais dans ma bibliothèque.
ensuite l'écriture simple que j'ai découverte lors de la lecture de la première page - la première page test comme je la nomme, pour goûter à l'atmosphère du livre - m'a séduite.
enfin ma curiosité m'a poussée irrémédiablement avec le livre en main droit sur la bibliothécaire qui me connait bien et qui partage les mêmes goûts.

concrètement j'ai beaucoup aimé. la lecture fluide, facile d'accès sans tomber dans la facilité m'a poussée à le lire en une seule fois.
seul bémol que je voudrais cependant noter ici : à un moment donné, malgré toute mon attention et mon intelligence d'être humain mises à contribution lors de cette lecture, j'ai cependant perdu le "fil" de l'enquête et je n'ai plus très bien saisi l'histoire. il me semble même avoir relevé ce qui apparait comme une "invraisemblance" ou alors ce qui correspond plus à un manque de "jugeote" de ma part.
si vous aussi vous lisez ce livre, voudriez-vous aussi faire attention à cette chose suivante : comment le héros peut-il être sûr que l'homme que sa mère a rencontrée sur une ile et qu'elle épouse (car elle est enceinte) car, avant même d'arriver sur cette ile, est l'est déjà, enceinte? si vous pouviez éclairer ma lanterne, merci !