La Maison du péril de Agatha Christie

La Maison du péril de Agatha Christie
( Peril at End house)

Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers , Littérature => Anglophone

Critiqué par Killeur.extreme, le 18 novembre 2008 (Genève, Inscrit le 17 février 2003, 42 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 9 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (22 840ème position).
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Péril dans la demeure

Qui aurait intérêt à tuer Miss Buckley, elle n'est pas vraiment riche, la maison familiale est en ruine? Pourtant Hercule Poirot en vacance avec son fidèle Hastings sur "la côte d'Azur" anglaise est persuadé que quelqu'un veut la tuer n'a-t-elle pas échappé à 3 accidents mortels, un tableau a failli l'écraser, un rocher a également tenté de l'aplatir et ses freins ont lâché sans raison. Quand une balle qui a traversé son chapeau est trouvée par Poirot, celui ci n'hésite plus, mais c'est sa cousine, venue rejoindre Miss Buckley à la demande de Poirot, qui se fait assassiner, le meurtrier les ayant confondues, le détective est bien déterminé à racheter son incompétence en protégeant Miss Buckley, malgré son désir à elle de mourir suite à la mort de son fiancé, Poirot n'hésitera pas, après une nouvelle tentative du meurtrier évitée de justesse, à simuler la mort de Miss Buckley afin de coincer le meurtrier.....

C'est la deuxième enquête que je lis où Poirot est dépassé, battu, par un meurtrier il est aussi dans "Poirot joue le jeu".

Ce roman n'est pas le meilleur mettant en scène Poirot, mais le dénouement est comme toujours introuvable, sauf que j'ai vu l'adaptation avec David Suchet dans le rôle de Poirot donc je le connaissais, le défaut important que je trouve dans le roman c'est quand Poirot met au courant Hastings (et le lecteur par la même occasion) que pour trouver le meurtrier, il va simuler la mort de Miss Buckley afin que le meurtrier croie avoir réussi et ne refasse plus de nouvelles tentatives ce qui fait que quand elle apparait à la fin ce n'est pas vraiment une surprise, le téléfilm, lui, faisait croire réellement à la mort de Miss Buckley, avec un Poirot (faisant semblant d'être) abattu et tenu en échec, si je révèle ce point de l'histoire c'est qu'il n'est pas important dans le dénouement final. A noter que ce roman fait référence au seul échec de Poirot (la nouvelle "la boîte de chocolat") dû à sa précipitation dans son enquête, cette référence n'est pas anodine.

Un bon moment de lecture, même si Agatha fera mieux avec des romans comme "Dix petits nègres" ou "Mort sur le Nil".

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Méconnu mais à découvrir

9 étoiles

Critique de Incertitudes (, Inscrit le 4 décembre 2008, 39 ans) - 30 mai 2014

Sixième enquête d'Hercule Poirot, La Maison du péril inspire peu de souvenirs à son auteur comme elle l'indique dans son autobiographie : "La Maison du Péril est un autre de mes livres qui m'a laissé si peu d'impressions que je ne me souviens même pas de l'avoir écrit".

Outre Hercule Poirot, on retrouve ce brave Hastings, narrateur de l'histoire, rentré fraîchement d'Argentine où il possède un ranch avec sa femme rencontrée dans Le Crime du Golf.

Contrairement à d'autres enquêtes où ces dernières commencent au bout de cinquante pages, La Maison du péril a le mérite de démarrer sur les chapeaux de roues. Poirot et Hastings se prélassent au soleil à l'hôtel Majestic dans une station balnéaire du nom de St Loo. Un crime ou plutôt une tentative de crime survint sous son nez brisant leur repos. Une ravissante jeune femme quelque peu excentrique et détentrice de la fameuse maison que l'on dit hantée, Nick Buckley, voit son chapeau troué par une balle, balle que ramassera Poirot. Bien qu'il refuse obstinément toute nouvelle affaire, il ne pourra résister à cette nouvelle énigme.

Et dieu qu'elle lui donnera du fil à retordre. En effet, là où dans d'autres meurtres, Poirot dit avoir rapidement trouvé la solution ou tout du moins soupçonné le meurtrier, dans La Maison du péril, il sera dans le noir le plus complet quasiment jusqu'à la fin.

Inutile de préciser que le coupable est une fois de plus introuvable et qu'il faudra tout le talent du détective belge pour nous donner la clé du mystère dans une de ces mises en scène grandiloquentes dont il a le secret.

A nouveau, je regrette un peu la conclusion et ce qu'il va advenir au coupable. Je sais que c'était une autre époque, le bouquin a été publié en 1931, mais bon, voilà.

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