Le désespoir des singes et autres bagatelles de Françoise Hardy

Le désespoir des singes et autres bagatelles de Françoise Hardy

Catégorie(s) : Littérature => Biographies, chroniques et correspondances

Critiqué par Gilou, le 14 novembre 2008 (Belgique, Inscrite le 1 juillet 2001, 76 ans)
La note : 4 étoiles
Moyenne des notes : 5 étoiles (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : 3 étoiles (55 592ème position).
Visites : 6 562 

Inaccessible Françoise…

Extrait dos du livre :
« … Mieux qu’un livre de souvenirs, une grande traversée des apparences, où l’on découvre, depuis l’enfance à nos jours, l’itinéraire intérieur, artistique et amoureux d’une artiste profondément singulière. »

Tout est dit là.
Artiste singulière, voilà le mot pour qualifier Françoise HARDY.

J’ai aimé : sa biographie musicale, qui me ramène à ma jeunesse et l’encart photos pour le beau choix des clichés. Je donne donc 2 étoiles.

Par contre, je n’ai pas aimé son livre. Tout est déprimant. Brrrr…
Si cela est vraiment la vérité de sa vie, l’image que j’avais de la belle Françoise avant de la lire et celle que j’en ai maintenant m’a un peu chamboulée. J’ai du mal à croire tout cela. A sa naïveté maladive et à tous ses complexes.
Une vie de « couple » incroyable avec J.Dutronc. Son coup de foudre pour un autre, qui n’est que suggéré, dont elle ne développe pas l’histoire. A-t-elle été heureuse de cela oui ou non ? Mystère ?
Même en se dévoilant… Françoise Hardy ne se dévoile pas.

Les longues phrases , que j’ai dû relire parfois pour en comprendre le sens, ont rendu ma lecture difficile. (C’est bien sûr mon avis personnel sur sa prose).
Un ordre qui n’est pas très chronologique, sauf vers la fin.

Je n’en dévoile pas plus. Il y a 411 pages à découvrir. Je ne veux pas couper l’élan de ceux ou celles qui voudront lire Le désespoir des singes… et autres bagatelles.

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Les éditions

  • Le désespoir des singes [Texte imprimé], et autres bagatelles Françoise Hardy
    de Hardy, Françoise
    R. Laffont
    ISBN : 9782221111635 ; 21,50 € ; 09/10/2008 ; 416 p. ; Broché
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le désespoir de Françoise Hardy

2 étoiles

Critique de Pamplune2 (, Inscrit le 4 janvier 2009, 50 ans) - 4 janvier 2009

...fait le nôtre ! le livre ne présente aucun intérêt, il est truffé d'erreurs chronologiques (du genre Jane Birkin qui tourne la Piscine en 1970...) et en dehors de l'enfance de Françoise Hardy et de ses débuts, dont on savait déjà beaucoup de choses, ce n'est qu'une succession de commentaires quasi techniques sur ses chansons, comme quoi il en a existé des tas de versions mais que celle qui a été retenue était en gros celle qui lui plaisait le moins. comme on ne connait pas les autres versions, je dirais qu'on s'en moque, et Melle Hardy finit par apparaitre comme une personne tatillonne et partiellement dénuée d'humour (en fait, elle croit en avoir ce qui est assez différent) le livre est souvent ennuyeux, pas très bien construit, aux anecdotes pas très drôles ou mal racontées et cette fascination morbide pour les histoires malheureuses finit par nous donner l'envie de fuir. Un livre qui se voudrait profond mais qui n'est que très superficiel. Finalement, entre la biographie assez prétentieuse de Melle Vartan, celle assez ratée de Melle Hardy, c'est encore celle de Melle Sheila lors de ses entretiens avec Didier Varot qui tenait encore le plus la route. Ce qui est horripilant, parce que naturellement, comme François Hardy bénéficie d'une aura d'intellectuelle sympathique auprès des média, il est de bon ton de qualifier tout ce qu'elle fait de génial... ben là c'est raté ! heureusement sauvé du marasme par quelques piques bien senties où l'on retrouve la Françoise que l'on apprécie.ne peut combler que des fans, et je ne suis qu'un amateur...

Critique Personnelle..

8 étoiles

Critique de Nickie (, Inscrite le 14 mars 2004, 63 ans) - 21 novembre 2008

Ce titre pour un petit clin d'oeuil à la superbe chanson "message personnel" dont je touve l'intro parlée parfaite contrairement à l'avis de son interprète; j'ai beaucoup aimé ce livre, étant moi-même capricorne (et oui je crois moi aussi à l'influence des signes..) c'est peut-être ce qui m'a fait le (la) comprendre et parfois je me suis même reconnue par rapport à ce qu'elle a vécu et son ressenti (pas pour le talent mille dommages pour moi..),

j'ai été très étonnée par la critique précédente qui parle d'un livre déprimant, PAS DU TOUT au contraire..). C'est toujours appréciable que quelqu'un émette des idées que l'on partage, par exemple (entre autres) ce snobisme intellectuel des journalistes qui posent (et même encore maintenant..) à certains chanteurs des questions pièges et sans interet (qui n'ont rien à voir avec la chanson..) histoire de se moquer "très bêtement" d'eux..je me souviens d'une question d'Ardisson à un jeune chanteur, je cite: "Où la Loire prend t-elle sa source?" le pauvre bien sûr ne connaissait pas la réponse, l'animateur a alors eu un sourire moqueur et semblait très content de lui, question nulle qu'il n'oserait pas poser à Aznavour, et pourtant je ne suis pas certaine qu'il connaisse la réponse..

j'ai parfois évidemment été en désaccord avec les propos de F. HARDY, par exemple quand elle dit je cite à peu près : " c'est la musique qui prime sur le texte, ce n'est pas la musique qui doit servir le texte, les textes ne sont pas des poemes" je crois que les poêtes de la fin du XXeme et XXIeme siècle peuvent au moins se réfugier dans les textes de chanson, car malheureusement trop peu de lecteurs s' intéressent désormais aux poèmes, qui peut me donner le nom d'un célèbre poete vivant, ma culture s'arrête à Jacques Prévert, peut-être suis-je ignare..Mais il y a des textes de chansons magnifiques, et d'ailleurs nombre de poemes ont été mis en chanson avec succès..et le contraire a parfois été fait également : j'ai par exemple souffert à l'école primaire de devoir apprendre l'Auvergnat de Brassens en récitation, un peu long..; Donc les textes de chansons peuvent être de véritables poèmes..l'idéal étant bien sûr l'union d'un superbe texte avec une superbe musique...et vous aurez "un tube" immortel;

Elle a horreur du chantage quel qu'il soit (elle explique qu'elle en a souffert, ceci expliquant cela) elle comprend quand même ce député du sud ouest de la France qui a fait une grève de la faim pour sauver l'implantation d'une sté japonaise sur son département, mais malgré tout elle n'arrive pas à cautionner ce qu'il a fait, là je crois qu'elle ne se met pas assez à la place des employés de cette société, c'était là je pense la solution ultime pour amener les média à s'intéresser à ce problème, j'admire pour ma part sans réserve ce qu'à fait ce député;
BON ce que j'en pense remarquez...

J'ai trouvé Françoise Hardy très sincère, simple (dans le meilleur du terme..), très passionnée, intéressante avec une curiosité intellectuelle toujours en éveil, perfectionniste, très entière elle a cette franchise "brut de pomme" propre aux capricornes, ce qui parfois lui a joué des tours..

Ce qu'elle se reproche la rend attachante car cela je pense lui a apporté beaucoup d'humilité, à savoir, entre autres, sa timidité et son manque de confiance en elle; ça me fait penser à la célèbre phrase de Cocteau "cultive ce que l'on te reproche, c'est toi.." ou plutôt pour elle : "cultive ce que tu te reproches, c'est toi.."

Je croyais connaitre assez bien son répertoire et je me suis rendue compte que je dois en connaitre à peine le 10ieme..

J'ai une ou deux fois eu du mal à la suivre, quand elle dit par exemple : "Dieu relève du domaine de l'inconnaissable et non de l'inconnu" il me faudra méditer sur cela..(son explication ne m'a pas éclairée);

Elle fait maintenant une auto-analyse sans concession d'elle même et de sa vie, elle se dévoile beaucoup, contrairement à la critique précédente je comprends sa discrétion concernant ce qu'elle a vécu sentimentalement, quoique déjà je trouve qu'elle en dit beaucoup..Elle a aimé très longtemps Jacques Dutronc passionnément, cette immense passion était je pense attisée par l'indifférence fréquente de ce dernier; bizarrement elle fait une analyse juste par rapport à cet autre dont elle est ensuite tombée amoureuse, elle disait avoir souffert de l'impossiblité de cet amour, mais que si cet homme avait répondu présent elle aurait certainement fuit, idem avec Jacques Dutronc donc..son amour pour lui se serait terminée plus tôt s'il avait été plus présent; Il parait que l'on reproduit souvent les mêmes schémas..Mais elle ne regrette rien car Jacques Dutronc est un homme tellement extraordinaire dit-elle !! bon à sa place beaucoup seraient quand même parties en courant, extraordinairement égoîste surtout le monsieur, bon à l'arrivée assez touchant quand même..

Elle nous fait part de son malaise de se sentir parfois ringarde dans le regard d'autrui, elle a tort car je crois qu'elle est un mythe et donc au dessus des "modes", comme le dit une chanson de Sapho : "c'est dur de voler comme un aigle au milieu des dindons" la preuve c'est qu'elle est encore là, et que son livre sera, j'en fait le pari, un des livres les plus vendus en 2008 et peut-être même en 2009..

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