Georges et Louis romanciers, tome 3 : La fin du monde
de Daniel Goossens

critiqué par Hexagone, le 7 novembre 2008
( - 53 ans)


La note:  étoiles
Le fin du fin.
Attention la fin du monde est proche, des hommes séduisants et des femmes désirables sont au pouvoir et imposent au monde leurs suprématies esthétiques. Un homme seul face au monde crie et met en garde son nom... Roger R.
Attention humour froid, décalé et très second degré, un vrai régal. Goossens est dessinateur et chercheur en intelligence artificielle, il enseigne en université à Paris. Cela donne un aperçu de la personne et de son talent. Un humour hors pair :
- " Georges, tu savais que les indiens ne portent jamais de moustache, je m'en suis aperçu quand j'ai vu un indien qui portait une moustache ". Suit une case avec un chef indien avec une moustache en guidon. Ou quand le héros imagine après un cataclysme ayant mis fin à la vie sur terre, que l'évolution recommence depuis le départ. Les cellules, la vie qui sort des océans, jusqu'à la fulgurante carrière de Maurice Chevalier. Et dans l'hypothèse où le hasard ne réinventerait pas la colonne vertébrale, c'est un Maurice Chevalier tout mou qui triompherait à Bobino, suit une planche de Chevalier en pieuvre avec un canotier. Ou cette histoire sur les supers héros à la bouche mièvre, et tant d'autres. Goossens ne fera pas l'unanimité mais révèle toute l'humanité de son humour. Bonne lecture.