En mon dernier après-midi
de Kaye Gibbons

critiqué par Jules, le 16 novembre 2001
(Bruxelles - 79 ans)


La note:  étoiles
Un bon roman
Emma Garnet est une jeune fille du Sud des Etats-Unis. Elle grandit sur une plantation avec un père plus que tyrannique et une mère qui se réfugie de plus en plus dans l'absence et une sorte de maladie latente. Elle a des frères et soeurs. Nous sommes en 1842.
Un jour elle rencontre un jeune médecin du nord et, à la plus grande rage de son père, elle va l'épouser et partir avec lui pour Washington. Son mari y fait une très belle carrière, elle habite une jolie maison bourgeoise dans un beau quartier, a des enfants et est des plus heureuse.
Mais elle ne verra plus jamais sa mère, car celle-ci n’ose pas envisager de quitter son mari pour aller voir sa fille et ses petits-enfants.
La guerre de sécession éclate et Emma Garnet va devenir une véritable assistante pour son mari. Sa maison sera transformée en hôpital où l’on soigne aussi bien les noirs que les blancs. Ici, nulle priorité, seule la blessure décide ! Ses filles grandissent bien, étudient bien et si son mari et elle n'étaient pas aussi épuisés, tout serait parfait.
Une forte personnalité que cette femme !
Ce roman est très bien écrit et très agréable à lire. Le seul reproche que je lui ferais, c’est que, dans la seconde partie, Quincy, le mari d'Emma, y est un peu trop présenté comme un saint !. Mais ce livre vaut d'être lu.